Désormais, en classe maternelle, l’accent sera mis sur l’expression orale et le début de l’apprentissage d’une autre langue, mais l’apprentissage de l’écriture ne sera plus une priorité.
Du CP au CE2, la priorité sera « la maîtrise des langages ». On parle là de la langue française mais aussi du reo maohi et même de l’anglais. La réforme prévoit que « tous les champs disciplinaires des mathématiques peuvent être enseignés en langues polynésiennes.” En ce qui concerne l’histoire-géographie, il s’agit de « questionner le monde » et de « se repérer dans l’espace. » Du CM1 à la 6e, l’objectif sera de “consolider les apprentissages fondamentaux”.
Grâce à cette réforme de l’éducation nationale, le ministère polynésien de l’éducation espère lutter contre le décrochage scolaire. Les programmes se veulent plus simples et favorables à la réussite de tous les élèves. Mais ils ont donné du fil a retordre aux enseignants, les obligeants à une sérieuse préparation.
« Ça a été très intense cette semaine de pré rentrée. » explique Vaitea Barzy, maîtresse de CE1 CE2 à l’école Pamatai. « On s’est remis à jour, on a beaucoup travaillé sur les nouveaux programmes . Il y a beaucoup de méthodologie qui a été mise en place, beaucoup de concrets. On travaille toujours autour de projets pédagogiques pour donner du sens aux activités que l’on fait avec les enfants. »
La rentrée a donc démarré sur les chapeaux de roues, mardi matin, avec toujours pour les enseignants, l’objectif (ambitieux!) de faire aimer l’école aux enfants.