En métropole, les enseignants protestent contre la réforme du collège. Ce mardi, ils étaient appelés à descendre dans les rues pour manifester. Au fenua, le mouvement est suivi.
Comme leurs collègues de métropole, les professeurs du fenua regrettent la future autonomie laissée aux établissements scolaires. Dès la rentrée 2016, les collèges pourront décider du contenu de 20 % de l’emploi du temps des élèves. « Pour nous, c’est un recul. On revient en arrière », explique Françoise Hauata, secrétaire générale du Syndicat national des enseignements de second degré (SNES) en Polynésie. « Il y aura des regroupements de disciplines : en SVT, physique et techno. On sait très bien que ça ne marche pas (…). Bon, ce qui motive cette réforme c’est une question de budget sans doute. Qui dit réduction d’horaires, dit réduction de postes », ajoute la syndicaliste.
Pour les professeurs manifestants, la réforme qui doit être appliquée en 2016 n’apportera « pas plus de réussite scolaire » et provoquera des inégalités entre les établissements qui « auront les moyens » d’aider leurs élèves, et ceux qui n’en auront pas.
Comme leurs collègues de métropole, les professeurs du fenua regrettent la future autonomie laissée aux établissements scolaires. Dès la rentrée 2016, les collèges pourront décider du contenu de 20 % de l’emploi du temps des élèves. « Pour nous, c’est un recul. On revient en arrière », explique Françoise Hauata, secrétaire générale du Syndicat national des enseignements de second degré (SNES) en Polynésie. « Il y aura des regroupements de disciplines : en SVT, physique et techno. On sait très bien que ça ne marche pas (…). Bon, ce qui motive cette réforme c’est une question de budget sans doute. Qui dit réduction d’horaires, dit réduction de postes », ajoute la syndicaliste.
Pour les professeurs manifestants, la réforme qui doit être appliquée en 2016 n’apportera « pas plus de réussite scolaire » et provoquera des inégalités entre les établissements qui « auront les moyens » d’aider leurs élèves, et ceux qui n’en auront pas.
Alors que des établissements scolaires sont en grève en métropole ce mardi, la ministre de l’Education a réagi : « Je veux dire clairement à tous ceux qui ont fait grève ou pas (…) que je les entends et que je suis là pour lever chacune de ces inquiétudes », a déclaré Najat Vallaud-Belkacem. Elle a promis que « des garanties » pour une bonne mise en oeuvre de la réforme seraient introduites dans les textes d’application.
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