Réforme du collège : comment la faire appliquer ?

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Publié le 10/02/2016 à 13:32 - Mise à jour le 10/02/2016 à 13:32

Gilles Petreault est intervenu sur des thématiques relatives à la réforme du collège, notamment sur la gouvernance des instances du nouveau cycle 3, mais aussi sur la validation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Bessert Hiroarii, enseignant stagiaire en anglais confie : « honnêtement je pense que l’on ne sera jamais vraiment prêts à appliquer de nouvelles réformes. Cependant ce sont des choses qui sont nécessaires et utiles pour les élèves, dans le sens où on ne travaillera plus par discipline, mais toutes disciplines confondues. Par exemple on pourra faire des cours d’anglais en EPS ou même en sciences. »

Selon cet enseignant stagiaire certains points de cette réforme devraient être définis plus clairement : » il y a beaucoup de points d’ombre. On nous dit ce qu’il faut faire, mais on ne nous dit pas exactement comment le faire. Et surtout, pour moi ça parait encore trop abstrait. »

La ministre de l’Education, Nicole Sanquer aussi présente s’est exprimée sur la récente publication du rapport de la Cour des comptes : « la Polynésie française doit améliorer l’efficience de son système éducatif, c’est certain. Et elle le fait déjà. La proportion d’une classe d’âge atteignant le niveau Bac est de 54,79% en Polynésie française en 2015, qu’il convient de comparer aux chiffres du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche qui a officiellement publié un taux de 77,2% de bacheliers d’une classe d’âge au baccalauréat en 2015 », a-t-elle indiqué.

La ministre a ajouté : « Le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a également publié un taux global de 87,8% d’admis au baccalauréat en 2015 contre 83,3% en 2007, soit une progression de +4,5. En Polynésie française, le taux global d’admis au baccalauréat en 2015 est de 79,1% contre en 71,8% 2007, soit une progression de +7,3. Si les résultats restent en deçà des références métropolitaines, ils s’en rapprochent peu à peu depuis ces dernières années, montrant par la même une progression de l’efficience du système éducatif polynésien. D’autre part, c’est en 1965 que la Polynésie française a connu son premier bachelier. Et en 2015, 2630 élèves ont obtenu leur baccalauréat, soit 82 de plus qu’en 2014 ».
 

 Rédaction web avec communiqué

Bessert Hiroarii, enseignant stagiaire en anglais

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