Les 7, 10 et 11 février, les 416 élèves de 1ère du lycée Paul Gauguin passeront les premiers examens du contrôle continu. Au programme de ces lycéens de filières générales, une épreuve de géographie et deux de langues vivantes. « On n’a pas énormément de temps pour se préparer à ces épreuves parce que cela arrive assez soudainement. Surtout que les professeurs ont découvert les sujets presque en même temps que nous » confie Salomé Calley, lycéenne. « C’est beaucoup de travail. On révise beaucoup plus en Seconde que dans les années passées » ajoute Nona Waneguy, une autre lycéenne. « Ce serait mieux de le passer en Terminale, afin de permettre aux élèves de Première de cette année de mieux se préparer pour l’an prochain, et ainsi avoir peut-être de meilleurs résultats » nous dit encore Hiromea Olanda.
L’un des problèmes de cette réforme du baccalauréat, c’est l’accès aux sujets d’examens communs centralisés dans une base de données numérique. Elle est ouverte depuis le 9 décembre, mais le corps enseignant a du mal à accéder à ces données. « J’ai 43 professeurs qui sont habilités. Pour l’instant, j’ai encore quelques problèmes de connexion avec 7 ou 8 professeurs. Mais on travaille en collaboration avec les services informatiques de la DGEE pour régler les situations au cas par cas » explique Lionel Leray, proviseur adjoint du lycée Paul Gauguin.
« J’ai réussi à me connecter au mois de janvier. (…) Cela a été un problème parce qu’on aurait voulu profiter des vacances de décembre pour travailler. (…) On essaie d’aller vite dans l’intérêt de l’examen et des élèves, mais cela a pu être difficile pour certains » déplore Catherine Pommier, professeure d’anglais.
L’examen final du baccalauréat sera resserré autour de quatre épreuves écrites ainsi qu’un grand oral. En attendant, les premières notes tomberont le 29 février.