Après une première mobilisation le 15 février, qui a réuni environ 2500 personnes dans les rues de Papeete, l’intersyndicale avait déposé un second préavis de grève qui devait prendre effet le 22 février. Elle l’a finalement retiré : “La loi de Pays ne pourra pas passer avant le 1er mars. Alors on s’est dit “pourquoi emmener le personnel à la grève si aucune décision sur la loi de pays n’est prise dans les 10 jours”. D’un commun accord nous avons pris la décision de lever ce préavis”, expliquait Cyril Le Gayic de la CSiP au micro de Tahiti Nui Télévision.
Mais l’intersyndicale n’avait pas prévu de baisser les bras. Ce mercredi, un nouveau préavis a été déposé pour une mobilisation prévue, cette fois, le 6 mars. Le préavis concerne “l’ensemble des entreprises du secteur privé”.
Les revendications restent les mêmes : “le retrait du projet de loi de Pays visant à réformer le régime des retraites” mais aussi “le remboursement sans délai du Fades pour un montant de 9 milliards”, “revoir la tarification des médicaments”…
Le président du Pays Édouard Fritch a affirmé à plusieurs reprises qu’il ne céderait pas. Sur le plateau de Tahiti Nui Télévision le 15 février, il déclarait : “Il n’est pas question de reculer”.
Rédaction web
Le préavis :
