En 2019, le taux de réussite au baccalauréat, toutes filières confondues, a été de 88,1%. Ce taux ne cesse d’augmenter d’année en année. Cependant, une fois à l’université, la réussite n’est pas toujours au rendez-vous. Selon une étude datant de 2016, seuls 40% des bacheliers réussissent leur première année à l’université. La faute à un manque d’harmonie entre le lycée et l’université. Pour y remédier, l’Education nationale a souhaité réformer les lycées.
« La réforme des lycées consiste à se mettre en cohérence avec la réforme de l’université, explique Jean-Jacques Henault, chef du département orientation et insertion. L’objectif est que les jeunes puissent travailler d’une manière éclairée leur parcours et qu’ils ne soient plus dans le cadre d’une orientation subie. Et le grand intérêt, on a la chance de pouvoir vivre maintenant cette réforme avec des capacités qu’auront les jeunes d’être informés d’une manière plus précise sur ce qui les attend après et de constituer quelque part un parcours à la carte, puisqu’ils auront des possibilités de construire leur parcours avec des enseignements de spécialité. »
Dès la classe de première les lycéens auront trois enseignements de spécialité. En fonction de leurs résultats et de leur projet d’étude supérieur ou professionnel, ils pourront affiner leur spécialisation pour le baccalauréat. Des guides sont disponibles en ligne en français et en tahitien pour tout savoir sur la réforme des lycées dès la fin de l’année de 3e.
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