Tous les joueurs de ukulele présents sur la place ont interprété ensemble, pendant au moins 5 minutes, en harmonie, le morceau « Bora Bora » pour que la Polynésie batte le record du monde. Instrument étroitement lié à culture du pays, il était inconcevable de laisser le record à l’Angleterre avec ses 2370 participants en 2014.
« On est presque 5 000 aujourd’hui, faute de place, mais si les Américains nous battent, on sera 10 000 dans un stade la prochaine fois ! » conclut Heremoana Maamaatuaiahutapu, le ministre de la Culture hier, lors de l’événement.
« Il n’y a pas une famille polynésienne où on ne trouve pas un ukulele qui traîne, c’est l’instrument sur lequel on pleure son chagrin » confirme le président de la Polynésie française
Edouard Fritch, avant de monter sur scène pour jouer aux côtés des stars tahitiennes et hawaiennes, tandis que plusieurs de ses ministres grattent aussi les quatre cordes de leurs ukulele au milieu du public
Pour Heremoana Maamaatuaiahutapu, le ukulelea est un instrument de promotion des artistes et du fenua à l’international. Il est à l’initiative de la création du féstival du ukulele qui s’est déroulé du 7 au 11 avril.
« Le festival du ukulele va être organisé tous les trois ans pour promouvoir un instrument que nous avons récupéré des Portugais, certes, mais que nous avons transformé et qui est devenu un instrument polynésien, à la fois hawaïen et Tahitien. » affirme-t-il
Faute de place, près de 3000 personnes ont dû rester à l’extérieur de l’enceinte prévue pour battre le record du monde.
Le score de la Polynésie sera officiellement soumis au livre Guinness des records qui rendra sa décision prochainement.