« Il en est résulté une gestion budgétaire et financière caractérisée par une nette détérioration des capacités d’autofinancement ou d’épargne », précise-t-il
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Il en est de même pour les subventions versées par la commune pour l’eau et les déchets, mais également pour la restauration scolaire, qui ont bondi de 25% sur la même période.
La CTC note aussi que la trésorerie de la commune « est, de longue date, obérée par des problèmes récurrents de recouvrement de créances ». Autant de « signes avant-coureurs » qui doivent être « traités sans tarder ».
La Chambre estime que « l’effort doit porter en priorité sur la maîtrise des charges de fonctionnement », Nuku Hiva « ne disposant d’aucun levier fiscal significatif ».
La CTC évoque également une « dépendance particulièrement élevée des recettes de fonctionnement » de la commune aux « ressources apportées » par l’Etat et le Pays, indiquant, à titre d’exemple, que « 80% des produits de gestion étaient issus de sources institutionnelles » en 2015.
Comme à l’accoutumée, la Chambre conclut son rapport par des recommandations.
Elle préconise ainsi « l’élaboration d’un plan physico-financier des investissements à réaliser sur 5 ans », le recouvrement « forcé » des impayées (loyers, redevances, locations d’engins) et, enfin, la réduction des charges de personnels en gelant les embauches tout en ne remplaçant pas les agents partant à la retraite.