Rameha, collégien enchaîne les opérations en métropole

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Publié le 02/05/2016 à 9:03 - Mise à jour le 02/05/2016 à 9:03

Son histoire est émouvante. Elle a été partagée de nombreuses fois sur les réseaux sociaux. Cette histoire c’est celle de Rameha Cier Foc. Un adolescent comme les autres avec une scolarité des plus normales : scolarisé à l’école d’Erima puis au collège. Mais derrière le sac à dos de Rameha, c’est une maladie lourde qui s’y cache.  » À l’âge de 2 ans, j’ai fais une chute et mes cervicales se sont déplacées. Je suis hémiplégique et j’ai du mal à me servir du côté gauche de mon corps. Ma moelle est touchée, on part d’urgence en Evasan sur Paris en mars 2005 pour une première intervention lourde. Je me souviens de ma rééducation difficile en halo-plâtre, 8 mois en France », raconte Rameha sur la page Facebook lui étant dédié. À leur retour, Rameha arrive à marcher, difficilement, mais il y arrive.
 
L’année dernière, il perd petit à petit l’usage de ses jambes et ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant. A sa dernière IRM, il apprend que ses cervicales se sont déplacées car il grandit. « Je suis fiu, fatigué, mais je dois rester fort pour ma maman et ma soeur », confie-til. Le 3 février 2016, il prend l’avion accompagné de son père. Sa mère et sa soeur les rejoignent plus tard. Si cette situation avec toutes ses opérations sont difficiles pour lui, ça l’est aussi pour ses parents. Son père est mécanicien et sa mère institutrice. Tous deux ont pris un congé sans soldes jusqu’en juin pour le père et jusqu’en juillet pour la mère. « Vu comment c’est parti, je pense que notre séjour sera plus long que prévu. D’une opération prévue au départ, on en est déjà à trois », témoigne Vaihere, la maman. « Le plus dur pour lui à part les opérations, c’est de ne pas pouvoir bouger normalement avec le plâtre. Dormir la nuit en gardant la même position jusqu’au matin. Avoir mal au halo à chaque fois qu’on le transfert à cause des vis qui entravent le crâne. Rameha est très courageux malgré tout », raconte t-elle.  Le séjour de Ferdinand, le père est pris en charge par la CPS mais pas celui de la maman, ni de la soeur. Les billets d’avion, l’hébergement et les repas sont à leur charge. C’est pourquoi, des ventes de plats, des événements comme des tamure marathon sont organisés pour que les fonds récoltés servent à prendre en charge la petite famille.
 

« Il ne nous manque rien tant que notre famille est réunie, c’est l’essentiel » nous dit Vaihere, la mère de Rameha. « On a le soutien de notre famille, des amis, des collègues de travail, des parents d’élèves et de tous ceux qui adressent leurs messages sur la page Facebook », rajoute t-elle. Si la durée du séjour est difficile à déterminer, la petite famille de Rameha est soutenue aussi par l’association A Tauturu Ia Na qui les visite et leur apporte leur aide. Pour ceux qui veulent avoir des nouvelles de Rameha, consultez la page Facebook qui est souvent alimentée et qui donne les dernières actualités le concernant. D’ailleurs, Rameha vient de sortir du bloc opératoire suite à une greffe de moelle osseuse. Un halo plâtre doit lui être posé. 

Samedi 30 avril, un tamure-fitness devait avoir lieu pour récolter des fonds qui serviront à la prise en charge de la mère et de la petite soeur. Pour cause de mauvais temps, l’événement est repoussé au samedi 28 mai 2016, toujours au collège de Arue de 16h à 18h. 

 

Vaihere Tauotaha

Agréable surprise pour Rameha qui a reçu la visite d’un professeur et quelques cadeaux de ses camarades de classe

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