Raiatea : Wilfried Sidolle, passionné de roches

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Selon la méthode de datation samarium-néodyme, elles auraient plus de 3.5 milliards d’années. « Elles », ce sont les roches qui ont formé la croûte terrestre. Dans le monde entier, certains vouent une passion débordante aux minéraux. À Raiatea, l’un d’entre eux a décidé de partager son amour pour ces bijoux de la nature.

Publié le 15/04/2023 à 14:05 - Mise à jour le 16/04/2023 à 15:44

Selon la méthode de datation samarium-néodyme, elles auraient plus de 3.5 milliards d’années. « Elles », ce sont les roches qui ont formé la croûte terrestre. Dans le monde entier, certains vouent une passion débordante aux minéraux. À Raiatea, l’un d’entre eux a décidé de partager son amour pour ces bijoux de la nature.

Qu’elles soient magmatiques, sédimentaires ou métamorphiques, les roches se déclinent sous de nombreux aspects… Fluorite, quartz, basalte, obsidienne, certaines plus connues que d’autres, comme l’or, le saphir ou le diamant, des minéraux qui passionnent Wilfried Sidolle… « Avant tout c’est une passion personnelle que j’ai développée assez jeune, vers l’âge de 10-11 ans lorsque mon père m’a ramené des pierres de Nouvelle-Calédonie. Et de là est née cette passion pour les minéraux, pour les roches. Et de plus en plus je me tourne vers les roches de Polynésie et spécifiquement de Raiatea parce qu’on a des richesses dans notre sol et notre sous-sol, richesses insoupçonnées. »

Crédit : Tahiti Nui télévision

Ces minéraux, nous en rencontrons tous les jours, dans les croquettes, les allumettes, dans le goudron, nos couverts.  Selon des chercheurs américains, il existerait plus de 10 500 combinaisons d’espèces minérales, et plus de 6 000 minéraux. Il n’y avait pas meilleur endroit que le cratère de Faaroa pour en discuter… « Les gabbros sont des roches magmatiques, plus toniques, qui sont spécifiques à notre volcanisme polynésien et donc c’est le lieu idéal pour la formation, pour l’information sur les roches de notre pays. »

Le début d’une longue série de rencontres, pour essayer de renouer avec le passé… « Ce n’est que la première journée d’une série qui devrait nous mener vers ce qu’on appelle de l’archéologie expérimentale. C’est-à-dire le fait d’essayer de retrouver les techniques anciennes de fabrication des herminettes par exemple, des penu, par des outils traditionnels. »

La journée de wilfried s’est achevée à la source ferrugineuse, pour cette fois-ci expliquer la formation de l’eau gazéifiée… 

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