« Taputapuatea, ce n’est pas le centre du monde, mais c’est presque le centre de cette partie du monde. Le monde polynésien est parti de Taputapuatea. C’est un centre culturel. Pour nous c’est important de le protéger et de le partager » affirme Edouard Fritch, confiant, après trois heures d’audition au ministère.
« C’est peut-être l’un des seuls dossiers polynésiens qui a traversé la période d’instabilité politique sans avoir changé. Je salue la persistance et la persévérance des gouvernements » confie Richard Tuheiava, le chef de projet de l’inscription du marae Taputapuatea à l’Unesco.
Le ministère de la Culture décidera dans les prochains jours s’il souhaite défendre le dossier au nom de la France devant l’Unesco. L’enjeu est de taille pour la Polynésie : en cas de labellisation d’un site au patrimoine de l’Unesco, on chiffre à 20% l’augmentation du public.