Ce dernier était loin d’imaginer que son poste allait prendre une telle ampleur. L’utilisateur du stade expose : « Je viens ici pour m’entraîner, j’emmène mes enfants. Quand un jour, j’ai découvert que c’était de l’huile de vidange qui était déversée au stade, je me suis dit que ça ne pouvait pas continuer comme ça… »
Impensable de voir une telle méthode utilisée depuis des années pour ce papa et fervent défenseur de l’environnement. Il s’insurge : « On est là, on se mobilise pour les sacs plastiques, pour les bouteilles en plastique et verser de l’huile de vidange au sol, ça devrait être pareil ! Il faut arrêter ce genre de pratique ! »
Jasmine Richmond, directrice de l’IJSPF, explique : « Ça fait plusieurs années que cela est pratiquée, peut-être 20 ans, voire plus. S’ils sont arrivés à utiliser l’huile de vidange, c’est parce qu’il n’avait pas envie de gaspiller du fric à acheter de la peinture blanche. Pourquoi ? Parce qu’au bout de quatre jours, il faut reprendre. Cela correspond à 20 pots de peinture par mois. Ils considèrent que c’est trop important pour pas grand monde qui utilisent le stade. » A la suite de cette publication, la direction de l’environnement s’est saisie de l’affaire.
De son côté, l’IJSPF reconnait l’erreur de son équipe. La direction assure qu’il n’y aura aucun licenciement et que cet incident propre à Raiatea ne se reproduira plus.