À Papara, dans la vallée de Tamarua, Rosa Ariioehau exerce la profession d’horticultrice depuis 49 ans. Pour la fête de la Toussaint, elle a réussi à produire des anthuriums, des igna, des crêtes de coq, des daisé, des roses dinde et des gerberas… Mais 2020 reste une année difficile : « Cette année on a eu moins de graines. C’est par rapport à la covid. Les avions n’ont pas pu amener les graines. On a acheté les graines dans n’importe quels magasins pour pouvoir avoir des fleurs pour la Toussaint (…) C’est en petite quantité cette année. »
Avec cette pénurie de graines de fleurs, Rosa a donc tenté de produire à sa façon des espèces recherchées, comme les chrysanthèmes. « C’est un essai que j’ai fait. C’était des pots que j’avais l’année dernière. J’ai essayé de planter les branches et j’ai réussi. Dommage que je n’avais pas autant de branches pour planter. Mais ils sont magnifiques… »
Toujours à Papara, Myrna Cadousteau cultive ses fleurs depuis 23 ans dans la vallée de Teitihaa. Comme Rosa, elle est confrontée à des problèmes, comme le manque d’eau : « Ça a moins fleuri par rapport à l’année dernière. (…) Vu qu’on n’a pas d’eau ici. C’est l’explication. »
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Malgré ces multiples difficultés, les horticulteurs travaillent sans relâche, pour satisfaire la clientèle, à l’approche de la fête de la Toussaint.