Quel bilan énergétique pour la Polynésie en 2018 ?

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La ministre de la Modernisation de l’administration, en charge de l’énergie, Tea Frogier, accompagnée notamment du représentant de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) en Polynésie française, Cédric Haugomat, a présenté, jeudi après-midi, le bilan énergétique 2018.

Publié le 06/02/2020 à 16:21 - Mise à jour le 06/02/2020 à 16:46

La ministre de la Modernisation de l’administration, en charge de l’énergie, Tea Frogier, accompagnée notamment du représentant de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) en Polynésie française, Cédric Haugomat, a présenté, jeudi après-midi, le bilan énergétique 2018.

La Polynésie française dispose de deux documents stratégiques qui fixent des objectifs en matière de transition énergétique : le Plan Climat Energie (PCE) et le Plan de Transition Énergétique (PTE).

Le taux de dépendance indique la part d’énergie qu’un Pays doit importer pour sa consommation d’énergie primaire. En Polynésie française, une grande partie de l’énergie utilisée provient d’énergies fossiles. Plus de 340 millions de litres de carburants sont importés pour les besoins énergétiques du territoire. La gazole, destiné à la production d’électricité et au transports routier/maritime, reste depuis les 8 dernières années, le principal hydrocarbure importé (49%).

La production d’électricité a été de 689 GWh en 2018 sur l’ensemble du territoire, dont 488 GWh sont issues d’une production thermique. Le taux de pénétration des énergies renouvelables a été de 29,3% en 2018. L’hydroélectricité reste la première source d’énergie renouvelable sur le fenua.

Depuis 2010, la production d’hydroélectricité fluctue autour d’une moyenne annuelle de 172 GWh. L’installation de panneaux photovoltaïques suit une augmentation en moyenne de 10 % par an depuis 2014. Elle correspond à 18% de la production d’électricité d’origine renouvelable.

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