Quatre premiers cas de larva migrans en Polynésie

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Les premiers cas de larva migrans en Polynésie seraient apparus ces dernières semaines, rapporte le bureau de la veille sanitaire (BVS) dans son bulletin ce vendredi.

Publié le 08/03/2024 à 13:58 - Mise à jour le 09/03/2024 à 9:55

Les premiers cas de larva migrans en Polynésie seraient apparus ces dernières semaines, rapporte le bureau de la veille sanitaire (BVS) dans son bulletin ce vendredi.

Trois cas de larva migrans ont été rapportés ces 15 derniers jours à Tahiti (Tautira, Pueu) et 1 cas à Moorea.

Le syndrome de larva migrans est une dermatite, autrement dit une inflammation cutanée causée par un vers, l’ankylostome Ancylostoma.

« Les œufs de l’ankylostome sont présents dans les selles des chiens et des chats, et évoluent en larves lorsqu’ils séjournent dans un milieu humide et chaud (terre ou sable), est il décrit dans le bulletin. Une fois matures, les larves peuvent pénétrer dans la peau lorsqu’une personne marche pieds nus ou bronze sur un sol ou du sable contaminé. La surface cutanée serait plus importante chez les nourrissons en âge de reptation ou ayant un retard de marche, vue leur exposition plus fréquente, et plus prolongée au sol. »

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L’infection disparait après quelques semaines. Un traitement à l’ivermectine est néanmoins prescrit pour éviter tout risque d’infection bactérienne secondaire.

Pour prévenir le risque d’infection, il est conseillé d’éviter le contact avec les sols susceptibles d’être contaminés. Le port de chaussures, de sandales et de gants est préconisé. Selon le BVS, « d’autres moyens de prévention, peuvent également être mis en place, notamment l’interdiction des chiens et des chats au niveau des plages et aires de jeux ou encore leur traitement par vermifuge pour les animaux domestiques.

Les professionnels de santé sont invités à signaler tout cas suspect. « Ces signalements permettraient d’avoir une idée de la répartition de ce syndrome sur le territoire, d’effectuer d’éventuelles investigations épidémiologiques et environnementales et de proposer des actions préventives adéquates » précise le BVS.

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