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Quand la peinture sur paréo permet de vivre, et de revivre

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Teinter les paréos est un art que Vaihere affectionne particulièrement. En 2019, elle crée son entreprise avec le soutien du Sefi et de l’Adie. Mais la Covid-19 est venue stopper net ses ambitions.

« Hani Création est née à la veille du covid, souffle Vaihere. Donc en février 2020, le Séfi m’annonce que c’était favorable et que j’avais reçu mes subventions. Je fais une formation gestion-compta à Tahiti, je reviens de ma formation en mars et tout me tombe dessus : le confinement et tout ça. Et je me suis dit : Mince ! Pourquoi on ferme maintenant, je viens de commencer… »

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Malgré la conjoncture, Vaihere ne baisse pas les bras. Pour honorer ses créances, elle fait appel à ses amies des Marquises pour l’aider à écouler ses créations. Aujourd’hui, Vaihere s’est réorientée vers la formation. Chaque semaine, elle propose des initiations.

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« J’en ai trois, précise-t-elle. J’ai le paréo peint à main levée, on appelle ça le paréo gutta. Ensuite il y a les paréos au pochoir et les T-shirts tie and dye depuis quelques temps. »

Des cours qui vont révéler chez certains des talents insoupçonnés, comme pour Nikita. « Je ne me croyais pas capable de faire autant de choses. Vaihere est extraordinaire, elle révèle des trucs inconnus chez nous », confie l’apprentie.

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Pour Madeleine, la peinture est une thérapie. Il y a 7 ans, elle contracte la maladie de Parkinson, et va broyer du noir jusqu’à ce qu’elle découvre que la peinture lui permet de surmonter ses douleurs.

« Ça me fait carrément du bien et j’oublie à travers ces activités que j’ai une maladie qui me tient dans la peau. J’oublie carrément, pendant toute l’activité, que je suis malade », sourit-elle.

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