Avec le Code général des collectivités territoriales (CGCT), les communes ont l’obligation de lutter contre la divagation des animaux domestiques. « Nous sommes obligés de mettre en place cette fourrière avec un incinérateur puisque le CGCT est applicable. Des discussions seront mises en place avec les associations. Mais nous serons obligés de les euthanasier », déclare Layana Atae, présidente du syndicat intercommunal pour la gestion de la fourrière animale (SIGFA).
Arue et Papeete sont déjà en règle. Ces communes ont toutes deux choisi de créer des chenils.
De nombreux animaux sont régulièrement abandonnés. Plusieurs associations tentent de leur trouver un foyer ou tout au moins de les stériliser. Mais le problème reste entier. Certains chiens errants sont mal en point, d’autres, agressifs. « Le premier objectif : c’est de pouvoir capturer les animaux à risque pour la population, et également les animaux en mauvaise santé », détaille le maire de Punaauia.
Une fois capturés par les agents des communes de Paea et Punaauia, les animaux seront enfermés 8 jours, le temps de contacter leur éventuel propriétaire. Passé ce délai, ils seront euthanasiés, et leur cadavre incinéré.
Ronald Tumahai, maire de Punaauia
Layana Atae, présidente du SIGFA