PSG : les Polynésiens ont du mal à s’y retrouver

Publié le

Publié le 22/04/2016 à 14:01 - Mise à jour le 22/04/2016 à 14:01

Et le constat est sans appel, vous ne maitrisez pas le sujet. Alors que vous êtes habituellement des centaines à répondre à nos « Questions de la semaine », celle sur la PSG vous a laissé coi. Seulement cinq personnes y ont réagi sur les réseaux sociaux. Et lorsque nous avons promené notre micro dans les rues de la capitale, vous étiez peu à avoir un avis à nous soumettre.

L’inquiétude au sujet des retraites est pourtant palpable chez les matahiapo, qui redoutent de voir leurs pensions de retraite diminuer et la durée de leurs cotisations augmenter. Mais dans l’ensemble, les polynésiens semblent avoir du mal à comprendre les tenants et les aboutissants de cette problématique qui, toutefois, les concerne tous.

Pourtant,  depuis quelques mois, et l’amorce d’une réforme sur le fonctionnement de l’assurance maladie et des retraites, le sujet fait régulièrement la une de l’actualité. Mardi encore, la présentation au CESC par le gouvernement des pistes de réflexions engagées pour la PSG2  a suscité un tôlé de la part du collège des syndicats. Ce dernier s’indignait de voir le Pays présenter des réformes encore provisoires. Ils craignaient que leurs objections ne soient pas prises en compte et se disaient prêts à « descendre dans la rue ».

Pour les quelques internautes qui nous ont répondu, la solution serait de baisser le cout de fonctionnement de la CPS, en réduisant sa masse salariale en même temps que sa grille de salaires. Il est clair que cette solution ne sauvera pas à elle seule la PSG, dont le système est basé sur le développement économique du Pays. Avec l’augmentation de l’offre de soins et la baisse de la proportion de salariés sur la population totale, le système est aujourd’hui arrivé en bout de course. Désormais, seulement deux travailleurs cotisent pour rétribuer un retraité et selon la ministre de la Solidarité, Tea Frogier, les réserves de la caisse de retraite seront épuisées à l’horizon 2017.

Le système devra donc être réformé en profondeur dans les mois à venir. Pour y parvenir, Tea Frogier et le conseiller technique en charge de la PSG, Luc Tapeta, préconisent de limiter le volume de soins, diminuer la part rembourser, cloisonner la branche des retraites et de la maladie ou encore augmenter la durée de cotisation des travailleurs.
Pour en savoir, plus, consultez  notre dernier article sur le sujet.
 

Rédaction web

L’analyse d’Esther Parau

Dernières news