Les objectifs de cet atelier sont de réaliser un état des lieux du secteur de l’aquaculture mais aussi en matière de biosécurité aquatique, de la mise en évidence des principaux besoins de la Polynésie dans ce domaine. A travers cet atelier, « Notre objectif est de continuer à protéger notre environnement qui est exempt de grande maladie et l’autre intérêt est de valoriser les espèces marines locales. », précise Tearii Alpha.
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Protéger la santé et la bio diversité des écosystèmes aquatiques, faciliter la mise en place de nouveaux systèmes potentiel de production aquatique, assurer la pérennité des ressources alimentaires et des filières d’exportation et mettre à profit un milieu préservé, sont autant d’enjeux primordiaux pour la Polynésie à l’heure où le projet de ferme aquacole de Hao se précise.
Ruth Garcia, vétérinaire à la division de la pêche, de l’aquaculture et des éco systèmes marins de la CPS à Nouméa, précise. « Nous avons été invité par la Polynésie française afin de faire le point sur la biosécurité aquatique. La mise en place de protocoles d’hygiène au niveau de l’aquaculture et de la pêche de capture, pour minimiser les risques biologiques comme l’introduction de maladies. »
Durant ces trois jours, seront abordés « La gestion des maladies, quels types de protocoles doivent être mise en œuvre pour minimiser les risques à travers les exportations et importations des produits de la pêche et l’aquaculture et les plans d’urgence. »
La biosécurité aquatique à trois composantes. « La santé animale, l’importation et l’exportation d’espèces exotiques et l’hygiène alimentaire. » Pour la vétérinaire, « Les produits de l’aquaculture doivent être conformes pour leur consommation, et pour cela, il faut respecter toute le chaîne de production de froid, de transformation. »