Début septembre, le président de la Polynésie a annoncé sa volonté : « de faire de la Polynésie française, le plus rapidement possible, d’ici 2020, la plus grande aire marine gérée au monde. » Tainui-Atea, c’est son nom, s’étendra sur une surface de 5.5 millions de km2, soit largement plus que la réserve marine annoncée par le président américain Barack Obama pour Hawaii, 1.5 million de km2.
« Votre engagement précurseur va permettre de mieux mettre en place une gouvernance de la mer à grande échelle, replaçant les acteurs dans leur diversité au centre des systèmes de gouvernance appropriée aux enjeux maritimes locaux », écrit la directrice générale de l’UICN dans son courrier.
L’UICN propose son appui pour promouvoir, accompagner et appuyer le projet Tainui-Atea à l’international. « La perspective d’IMPAC4 au Chili et la forte implication de l’UICN dans cet événement pourraient être à ce titre une belle opportunité de collaboration. À votre demande, l’UICN pourrait engager une analyse des systèmes de gouvernance à mettre en place pour la gestion de grandes aires marines gérées ; étudier les cadres et outils juridiques utiles pour leurs pérennisations ainsi que les mécanismes de financement pour leur viabilité. »