Les prisonniers portent plainte pour se défendre. 300 dossiers sont en attentes et plus d’une centaine d’anciens détenus ont été indemnisés. Elles représentent 12 000 francs par mois d’incarcération, soit 400 francs par jour. Pour James Lau, le directeur de la ligue polynésienne des droits de l’homme en Polyénésie, recevoir des indemnités peut soulager certains détenus, mais ce n’est pas la solution. « Pour moi les indemnisations c’est du sparadrap qu’on met sur la plaie. Ça peut réconforter certain, mais pour moi ce n’est pas la solution. Aujourd’hui, on ne peut pas donner des leçons aux autre pays en disant qu’ils violent les droit de l’homme sans regarder ce qu’il se passe ici » affirme t-il.
Une remise à plat de la politique carcérale est demandée pour en finir avec ces traitement dégradant.