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Préavis de grève générale : reprise des négociations aujourd’hui à 15h30

(Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)

Pas de protocole d’accord signé à la sortie de la première journée de négociation entre les syndicats de salariés signataires du préavis de grève et le gouvernement. Pas encore. Mais les échanges ont permis de parcourir les huit points de revendication. Une première rencontre s’est tenu dès 7 heures 30 avec le syndicat A Tia I Mua, mené son secrétaire confédéral Jean Marie Yan Tu. Ecarté des discussions dans la démarche de l’intersyndicale, le syndicat avait signifié son désaccord et refusé de signer le préavis de grève.

À 10 heures, le gouvernement a ensuite reçu la délégation des organisations syndicales signataires du préavis de grève, conduite par leurs secrétaires généraux et confédéraux respectifs ; pour la CSTP-FO, Patrick Galenon ; pour la CSIP, Patrick Taaroa et Cyril Legayic, pour Otahi, Lucie Tiffenat ; pour O Oe To Oe Rima, Atonia Teriinohorai ; pour le SPPP, Jaroslav Otcenasek ; pour la SAPP, Vadim Toumaniantz.

Comme avec A Tia I Mua, la rencontre avec les syndicats signataires du préavis de grève s’est déroulée dans une « atmosphère détendue et constructive » souligne la présidence dans un communiqué. La séance a été levée à midi pour reprendre à 13 heures 30. L’après -midi, le président Edouard Fritch a pu rejoindre ses ministres et conduire les échanges. La rencontre a été levée peu avant 17 heures. Elle reprendra aujourd’hui à 15 heures 30, principalement autour de la question de la protection sociale généralisée (PSG) et de la gouvernance de la CPS, mais aussi sur l’obligation vaccinale, la hausse du Smig et la mise en place d’une caisse chômage.

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À l’issue de cette première journée, le gouvernement relève l’absence « de divergence majeure », ou « de point de blocage insurmontable ». Côté syndicats, on a laissé la possibilité de trouver un terrain d’entente et d’éviter la grève générale censé prendre effet le 24 novembre. Les deux parties doivent se retrouver aujourd’hui avec des « propositions concrètes ».

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