« Pour nous, c’est non, et pour vous, c’est quoi ? Vous l’avez demandé, nous l’avons fait ! » a annoncé il y a quelques heures sur sa page Facebook le STIP / AEP UNSA.
Dans un courrier du 7 novembre adressé à Christelle Lehartel, ministre de l’Éducation, et resté depuis sans réponse, le syndicat avait demandé « le doublement des journées pédagogiques dès le début des groupes de travail pour avoir 72 heures réelles pour les écoles et les équipes » : « Nous vous demandons de renoncer à votre proposition d’organisation des 108 heures et de revenir aux 36 heures dévolues dans les textes à la prise en charge de l’ensemble des élèves, soit 1 heure par semaine à raison de 10 à 15 minutes par jour. Le reste des 72 heures étant réparti en réunions de formations des enseignants« . En effet, dans les textes les 108 heures ont été réparties de la manière suivante : 36 heures consacrées à des activités pédagogiques complémentaires organisées dans le projet d’école, 48 heures consacrées aux travaux en équipes pédagogiques, 18 heures consacrées à des actions de formations continues, aux relations avec les parents, et à de l’animation pédagogique, et 6 heures de participation aux conseils d’école obligatories.
« Je suis interpellée par de nombreux enseignants du 1er degré qui s’inquiètent des modalités de mise en oeuvre des ‘108 heures’ en Polynésie française. Ce n’est pas l’application de ce texte qui questionne mais la répartition de la volumétrie horaire présentée et notamment les 54 heures dévolues aux AEC (Activités Éducatives et Culturelles, NDLR)« a indiqué Diana Yieng Kow, secrétaire générale du STIP / AEP – UNSA.
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Le préavis de grève a été déposé ce vendredi 18 novembre. La grève sera ensuite effective à compter du jeudi 24 novembre pour une durée de 24 heures, dans tous les établissements du 1er degré de la Polynésie française. Une grève qui concerne tous les personnels enseignants, d’éducation et les psychologues de l’Éducation nationale.