Les mangas ont marqué toute une génération et de nombreux polynésiens s’y intéressent. Mais pour Teraiefa, c’est une passion. La jeune femme de 19 ans regarde ses dessins animés d’origine japonaise depuis son enfance. Aujourd’hui, elle apprend seule les techniques de dessin. « Je ne suis pas une experte, je n’ai pas suivi de formation », explique-t-elle.
Teraiefa s’informe régulièrement des nouveautés et utilise une tablette graphique pour donner vie à ses personnages. « Si j’utilisais l’encre comme les premiers mangaka, il y aurait quelques accidents », dit-elle en riant.
Son rêve : raconter les légendes polynésiennes en manga, « se servir du manga comme support pour montrer à la jeunesse » la beauté de certaines légendes.
Même si cette perspective d’avenir ne réjouit pas ses parents qui préféreraient la voir exercer un « vrai » métier, Teraiefa souhaite tout de même essayer. « Si je ne le fais pas, je le regretterai toute ma vie », déclare-t-elle. Peut-être pourra-t-elle devenir la première mangaka polynésienne. Un talent à suivre…