Portrait – Les Tanata, vendeurs de marara et aavere

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À Taravao, Désirée Tanata et son mari sont pêcheurs et vendeurs de marara (exocets) et de aavere (aiguillettes). Des poissons peu connus, mais qui ont pourtant leur lot de clients.

Publié le 27/09/2021 à 9:00 - Mise à jour le 27/09/2021 à 9:10

À Taravao, Désirée Tanata et son mari sont pêcheurs et vendeurs de marara (exocets) et de aavere (aiguillettes). Des poissons peu connus, mais qui ont pourtant leur lot de clients.

Dès 4 heures du matin, le monde afflue sur la route principale de Taravao. En bord de route, on retrouve les étals de mets pour la préparation du ma’a Tahiti dominical. C’est là que Désirée et son mari sont affairés à vendre de l’exocet et de l’aiguillette. Deux poissons certes moins connus que le thon ou l’espadon, mais qui ont leur lot de fans au fenua. « Tous ceux de Afaahiti sont habitués au aavere, quand il y en a, ils viennent tous en chercher. Ce sont eux mes premiers clients. On peut les faire farcis, en poisson cru ou en fafaru » explique Désirée.

Le mari de Désirée serait l’un des derniers pêcheurs de aavere et de marara de Tahiti. Quand le week-end approche, en tant que pêcheur professionnel, il fait honneur à sa réputation. « Hier soir, il a été pêché du côté de Teahupoo, et vendredi soir sur Faratea » nous dit sa femme.

La famille Tanata a vendu dimanche matin 8 aavere et 220 paquets de marara à 1 000 Fcfp. Elle indique sur Facebook quand elle met en vente ses poissons.

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« Depuis le confinement, mon marara part plus vite » se réjouit ce couple hors du commun qui s’est forgé une belle réputation en ne vendant que ces deux variétés de poissons.

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