Port du masque dans les bus : les chauffeurs vont durcir le ton

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Alors que les cas de Covid-19 se multiplient ces derniers jours, le respect de gestes barrières est encore négligé par une partie de la population. Dans les bus ce matin, nombre de passagers ne portaient pas de masque alors qu’il a été rendu obligatoire par arrêté du gouvernement le mois dernier. Les chauffeurs ont donc à nouveau eu pour consigne d’insister auprès des usagers pour que la mesure soit respectée.

Publié le 10/08/2020 à 16:20 - Mise à jour le 10/08/2020 à 16:35

Alors que les cas de Covid-19 se multiplient ces derniers jours, le respect de gestes barrières est encore négligé par une partie de la population. Dans les bus ce matin, nombre de passagers ne portaient pas de masque alors qu’il a été rendu obligatoire par arrêté du gouvernement le mois dernier. Les chauffeurs ont donc à nouveau eu pour consigne d’insister auprès des usagers pour que la mesure soit respectée.

Il suffisait de guetter les descentes des bus ce lundi matin pour constater qu’un grand nombre d’usagers ne portaient pas de masque même s’il est censé être obligatoire dans les transports en commun depuis le mois dernier. Et la multiplication des cas de Covid-19 ces deniers jours n’a visiblement pas changé la donne.

Pour une famille, en revanche, le masque était de sortie pour les plus grands, comme les plus petits. « C’est pour nous protéger et notre famille nous dit une usagère. Mais tout le monde ne le met et ça m’inquiète, surtout que là, ça recommence » confie une usagère. « Ça recommence ». C’est ce qui inquiète aussi les responsables du réseau de transports en commun. Ils ont demandé aux chauffeurs d’insister de nouveau pour que chaque usager respecte les consignes.

« On prévient tous les usagers de se munir d’un masque avant de monter dans le bus. (…) Cela va être une obligation pour les chauffeurs de faire appliquer cela » nous dit Clément Clark, responsable des réseaux de la SAS réseau de transport en commun de Tahiti.

Dans la pratique, les choses ne sont pas si évidentes comme l’explique Mina Tepou, chauffeur de bus : « C’est dur de dire aux Polynésiens de porter la masque à chaque montée, mais on fait notre possible pour le faire. On va essayer de leur parler doucement, de leur expliquer encore le problème. Et s’ils ne veulent pas les mettre, on n’a pas le droit de les laisser monter ».

Le port du masque n’est en revanche pas obligatoire pour les moins de 11 ans. Mais pour la rentrée, et avec la reprise des transports scolaires, Clément Clark souhaite que les parents prennent les devants : « On fait appel aux parents et aux établissements afin qu’ils fassent le nécessaire, et si possible, que les enfants de moins de 11 ans mettent le masque, même si c’est compliqué à cet âge-là. Ce n’est pas une obligation, mais il vaut mieux se protéger ».

Car faute de traitement disponible, le respect des gestes barrières et le port du masque sont actuellement les seules armes pour faire barrage au virus.

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