Pointe Vénus : la commune de Mahina appelle les surfeurs en « foils » à la prudence

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Dans un message publié sur sa page Facebook, la commune de Mahina demande aux surfeurs de la Pointe Venus utilisant un « foil » de faire preuve de prudence. Car ces sortes d’ailes fixées sous la planche sont des « lames qui font peur aux familles ». Les élus de la commune entendent d’ailleurs discuter prochainement de la « cohabitation » à l’eau entre riders en « foil » et les autres usagers des lieux.

Publié le 14/01/2023 à 9:45 - Mise à jour le 14/01/2023 à 9:51

Dans un message publié sur sa page Facebook, la commune de Mahina demande aux surfeurs de la Pointe Venus utilisant un « foil » de faire preuve de prudence. Car ces sortes d’ailes fixées sous la planche sont des « lames qui font peur aux familles ». Les élus de la commune entendent d’ailleurs discuter prochainement de la « cohabitation » à l’eau entre riders en « foil » et les autres usagers des lieux.

« Depuis quelques jours, la houle de nord, qui entre dans la baie de Matavai, attire les amateurs de glisse. Quelques vidéos sur Facebook témoignent des belles séquences dans des vagues formées. Toutefois, les familles s’inquiètent de la présence des planches équipées de « foil » (…) Ce sont ces lames qui font peur aux familles. Car sur Internet, les photos des victimes de chocs avec ces « foils » marquent les esprits et font craindre le pire », écrit la mairie de Mahina.

« Afin qu’aucun incident ne survienne, il est demandé aux pratiquants de foil de ne pas se mêler aux plus jeunes, de s’approcher de la rive et d’éviter le littoral occupé par les baigneurs. La plage de la pointe Vénus n’est pas un site de surf comme peuvent l’être Ahonu et Orofara. La pointe Vénus est un lieu privilégié par les familles, et certaines viennent de loin pour trouver cette sécurité », souligne encore la municipalité.

« Pour l’heure la commune n’a pas l’intention d’exclure le « foil » de la pointe Vénus si les pratiquants se montrent attentifs et respectueux des autres utilisateurs. Toutefois à la mairie de Mahina, le tavana et les élus en charge de la sécurité et du littoral vont se pencher sur la question de cette cohabitation, avec l’expertise de professionnels de ces disciplines sportives », conclut-elle.

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