« Les Journées mondiales de la Jeunesse de Tahiti » se sont déroulées à Taravao, du 28 au 31 juillet. Un campement a eu lieu le samedi 30 juillet à Faratea.
Pour cette édition, Tahiti a reçu des jeunes des îles, et également une communauté de Wallisiens. « Actuellement dans le Pacifique nous sommes les seuls si je ne me trompe pas. Aujourd’hui on regroupe Tahiti et une partie de ses îles. Nous avons des jeunes de Faaite et des jeunes de Ana’a qui sont venus. Dans la journée, des jeunes de Moorea ont bien voulu nous rejoindre. On accueille tous les jeunes », se réjouit Jérémie. « Nous avons une petite délégation aussi de jeunesse de Wallis-et-Futuna, des Wallisiens et Futuniens qui habitent Tahiti et qui ont monté une petite communauté. Ils partagent nos événements. »
Le but de ces journées : « faire grandir la foi des jeunes », mais aussi se rassembler. Ils étaient plus de 1 000 jeunes réunis pour l’événement.
Les JMJ ont eu lieu cette année dans un contexte particulier : le 26 juillet, un prêtre a été assassiné dans une église près de Rouen en métropole. Un assassinat revendiqué par le groupe jihadiste État islamique. « Ça a été une lourde épreuve pour l’Église catholique (…) Avant chaque pèlerinage, nous avons accordé une minute de silence pour ce prêtre », explique Jeremie Tiaipoi.
En Pologne, le Pape a annoncé que les prochaines Journées mondiales de la jeunesse auront lieu en 2019 au Panama.
Jeremie Tiaipoi, coordinateur de l’événement