Sur les 464 personnes inscrites, un peu plus de 200 candidats se sont présentés ce mardi à l’épreuve écrite de recrutement des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale (CSTAGN).
L’épreuve s’est déroulée sous le chapiteau de la Présidence. Parmi les candidats, beaucoup de femmes ont répondu à l’appel. Certaines d’ailleurs préparent cet écrit depuis plusieurs semaines, notamment en raison de la sécurité de l’emploi et de l’évolution de carrière.
Comme pour Eva Ebb, candidate au concours en spécialité affaires immobilières. « Je me suis entraînée sur internet, j’ai cherché des anciens sujets et j’ai révisé en fonction de ce qu’il y avait. J’ai aussi été voir les arrêtés de la gendarmerie qui disaient ce qu’il fallait réviser précisément en affaire immobilière ».
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Quant à Lorenza Parker, candidate originaire des Tuamotu, elle explique avoir été obligée de « venir un mois à l’avance, surtout pour me concentrer parce qu’aux Tuamotu, on ne peut pas se concentrer avec les plages, le soleil ».
4 spécialités ont été proposées pour cette première session de l’année, portant sur la gestion logistique et financière, la restauration collective, les affaires immobilières et les auto-engins blindés.
« […] La gendarmerie gère des affaires immobilières donc pour ce faire, il faut des techniciens qui soient à même de gérer cela. C’est quand même extrêmement technique. Les jeunes qui choisissent cette spécialité sont formés à Rochefort à ce métier. C’est d’ailleurs la spécialité la plus longue en terme de formation » indique le Général Frédéric Saulnier, Commandant de la gendarmerie.
Les résultats de la phase d’admissibilité seront diffusés mi-avril. Les candidats ayant réussi cette première étape seront automatiquement inscrits aux épreuves d’admission comprenant des tests psychométriques, des épreuves sportives et des entretiens avec un jury et un psychologue.
Les finalistes suivront par la suite une formation en métropole de 6 à 12 mois selon la spécialité choisie, où ils recevront d’ailleurs leur première affectation.
Certains candidats se disent déjà prêts à devoir déménager jusqu’en France avec leur petite famille, comme Taoahere Aubry. « J’ai des enfants, j’en ai 3. On s’est déjà dit comment on allait s’organiser, c’est-à-dire que Monsieur allait rester là pendant le temps où je vais partir. Et puis après, il nous rejoindra ».