Plus de 200 candidats au concours national de sous officier

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Publié le 29/09/2015 à 13:49 - Mise à jour le 29/09/2015 à 13:49

257 candidats se sont inscrits cette année au concours national de sous officier. L’épreuve se déroule ce mercredi à la salle omnisport de l’AS Dragon jusqu’à 19 heures. Les candidats sont évalués sur trois épreuves : la composition écrite, les tests de personnalité et la langue. « Le but c’est d’évaluer chez ces candidats, d’abord leur aptitude à rédiger, parce que lorsqu’on est gendarme, il faut savoir bien rédiger ; ensuite ils passent des tests d’évaluation de leur personnalité pour mesurer l’adéquation de leur personnalité au métier de gendarme. Ensuite il y a une épreuve de langue : 6 options qui permettent de déterminer un critère supplémentaire de sélection », détaille le colonel Caudrelier. 

Les lauréats des épreuves écrites passeront une épreuve orale à Tahiti. Ils partiront ensuite en Métropole pour intégrer une école de gendarmerie durant 1 an et être affectés à un poste entre 4 à 5 ans. « Pour l’instant, les Polynésiens demandent à rentrer chez eux. Mais ce n’est pas forcément une règle absolue puisqu’il y a aussi beaucoup de Polynésiens qui font leur vie en métropole. Puisque lorsqu’on a fait un séjour en école d’une année, on a quelques fois rencontré une personne avec laquelle on a fondé une famille. Donc ce n’est pas forcément une règle absolue. Nous pensons qu’effectivement, les Polynésiens, en majorité, souhaitent revenir chez eux. Il y a de toute façon de la place pour les Polynésiens. Mais évidemment, les affectations se feront au fur et à mesure de la loi de l’offre et de la demande. Au fur et à mesure que les postes vacants se feront. Et puis, en tant qu’employeur, je peux dire que je sélectionnerais les meilleurs pour venir ici en Polynésie. C’est-à-dire que les gendarmes qualifiés pourront revenir plus facilement que les gendarmes qui n’ont pas fait d’effort de formation », explique le Colonel.

Selon lui, les métiers de la gendarmerie attirent toujours autant de Polynésiens. « Nous avons beaucoup de candidatures donc je peux dire qu’effectivement les Polynésiens souhaitent servir dans la gendarmerie. Je pense aussi que la gendarmerie continue à avoir une bonne image au sein de la population polynésienne », estime le Colonel Caudrelier. 

Rédaction Web (Interview : Sophie Guébel)

Colonel Caudrelier

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