Le GIR a pour missions de lutter contre l’économie souterraine et les différentes formes de délinquance organisée qui l’accompagnent, dans le but de saisir des avoirs criminels. L’économie souterraine regroupe l’ensemble des activités lucratives qui se soustraient aux règles économiques, fiscales et sociales en vigueur.
Pour cela, le GIR apporte son expertise sur le volet patrimonial de l’enquête et complète ainsi l’action des unités et services d’investigations, afin de saisir des avoirs criminels.
L’objectif de cette réunion annuelle était de faire le point sur le bilan d’activité 2021 du GIR.
– PUBLICITE –
Il en ressort :
– que le niveau d’engagement du GIR demeure encore élevé cette année, et ce malgré l’impact de la crise sanitaire sur la mobilisation des forces de sécurité intérieure, avec 36 enquêtes diligentées par les personnels du GIR.
De plus, le nombre de co-saisines avec les unités et services de la gendarmerie et de la police a augmenté en 2021, avec 23 enquêtes, contre 19 en 2020, ce qui montre l’importance de l’action interservices. Enfin, certains dossiers peuvent faire l’objet de co-saisines avec plusieurs services d’enquêtes.
– que le montant des saisies des avoirs criminels s’élève en 2021 à plus de 167 millions de Fcfp et à 3,2 milliards de Fcfp depuis la création du GIR en 2010.
Ces avoirs criminels ont été réalisés dans le cadre d’enquêtes diligentées en préliminaire ou en flagrant délit.
– enfin, la répartition des saisies d’avoirs criminels en 2021 a augmenté par rapport à 2020 en ce qui concerne notamment les biens immobiliers (+187%), les véhicules (+115%), le numéraire (+56%), les assurances vie (+213%), et le multimédia/électroménager (+11%).
Avec un montant de 110 millions de Fcfp, les saisies liées aux infractions à la législation sur les stupéfiants restent les plus élevées. Elles représentent 65% des saisies réalisées par le GIR, contre 81% en 2020.
Cette réunion a également permis d’évoquer les orientations stratégiques à venir notamment l’adaptation permanente des moyens des services de l’État face aux nouvelles formes de délinquances, comme la cyberdélinquance …