Plus d’1 milliard de Fcfp accordés aux communes depuis septembre

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Publié le 10/02/2015 à 14:42 - Mise à jour le 10/02/2015 à 14:42

La première décision, le 17 septembre dernier, du premier conseil des ministres du gouvernement a été la création d’une session complémentaire de dépôt, d’instruction et de programmation des demandes de concours des communes et de leurs groupements. Ce premier acte a montré l’intérêt du gouvernement à relancer la commune publique via les investissements communaux.
 
Depuis septembre dernier, 65 dossiers ont fait l’objet soit d’une décision d’octroi, soit d’une programmation favorable (projet d’arrêté d’octroi en cours), pour un montant total de subvention de 1 114 425 928 Fcfp, au profit de 26 communes et un groupement de communes et ce, répartis sur les cinq archipels de la Polynésie française. Ces dossiers représentent un montant total d’investissement de 2 402 755 504 Fcfp.
 
Donner les moyens aux communes d’investir permet notamment de contribuer à la relance de l’économie, en créant de l’emploi de proximité, et aide les municipalités à faire face à leurs obligations.
Pour atteindre ces objectifs, les actions suivantes ont été menées au cours des derniers mois:

  • Régularisation de tous les dossiers de demande de concours financier en instance à la Délégation pour le développement des communes ;
  • Création d’une session complémentaire et exceptionnelle de dépôt, d’instruction et de programmation des dossiers de demande de concours financier ;
  • Elaboration du contrat de projets Etat – Polynésie française (2015-2020) relatifs aux projets d’investissement communaux, pour un montant de 12 milliards Fcfp ;
  • Augmentation, dès 2014, des dotations non affectées du Fonds Intercommunal de Péréquation (FIP) de 10% soit pour un montant d’augmentation de 1,7 milliard Fcfp ;
  • L’engagement du gouvernement à rembourser sa dette au FIP en quatre ans au lieu de huit soit un milliard Fcfp par an.

 

Suite du compte-rendu du conseil des ministres

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Indices des prix à la consommation : baisse de 0,4% en janvier
 
L’indice des prix à la consommation baisse de 0,4 % en janvier 2015 et s’établit à 108,13en raison de la baisse saisonnière des prix des transports aériens. Hors transport aérien international, l’indice général s’accroît de 0,4 %.
Plus sensible à l’augmentation des prix des produits alimentaires (+ 2,6 %) qu’à la baisse des prix des transports de voyageurs par air (- 15, 3 %), l’indice ouvrier progresse de 0,4 % sur la même période. Les prix des biens et services de la division transports diminuent de 4,7 % en janvier 2015 sous l’influence conjuguée des baisses de 15,3 % des prix des transports de voyageurs par air et de 5,1 % des prix des carburants.
Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées augmentent de 2,4 %, essentiellement en raison de la hausse des prix des produits de la mer (+ 14 %), et plus particulièrement du thon. Dans la même division, les prix des viandes, des fruits et des légumes progressent (respectivement de + 1,1 %, + 1,2 % et + 1,6 %). La tendance est la même pour les laits, fromages et œufs (+ 0,6 %).
 
 
 
Bilan des manifestations artisanales en 2014
 
L’année qui vient de s’écouler a démontré, une nouvelle fois, l’importance fondamentale  du secteur artisanal, créateur d’emplois, générateur de lien social et vitrine authentique de la culture polynésienne. En participant activement aux treize manifestations artisanales qui ont jalonné cette année 2014, la Polynésie française a confirmé sa volonté d’apporter son soutien aux professionnels du secteur pour venir exposer leurs productions et soutenir les initiatives des artisans des archipels éloignés dans leur créativité et l’écoulement de leurs produits.
Le secteur de l’artisanat a ainsi bénéficié d’un soutien de la collectivité publique par l’attribution d’aides financières relevant de la « loi du pays » du 24 août 2009 définissant les conditions et critères d’attribution des aides financières aux personnes morales. A ce titre, un montant de 42 300 000 Fcfp a été consacré à l’organisation et la tenue de six manifestations. De plus, sept autres manifestations ont bénéficié d’une aide financière (6,7 millions Fcfp) en matière de communication.
Les manifestations ayant bénéficié d’une aide financière de la Polynésie française, ou d’une aide pour leur communication, pour un total de 49 millions Fcfp, ont généré un chiffre d’affaires à hauteur de 208 millions Fcfp.
Il faut rajouter à ce montant celui généré par onze manifestations n’ayant pas disposé d’aide du Pays et par les sept centre artisanaux gérés par le service de l’artisanat traditionnel à Mahina, Moorea, Huahine, aux Marquises et aux Australes. Au total, le secteur de l’artisanat a engendré un chiffre d’affaire global de 249 millions Fcfp pour l’exercice 2014.
 

Vente des navires de la flottille administrative Tahiti Nui II et Tahiti Nui III
 
La cession des navires Tahiti Nui II et Tahiti Nui III a été actée depuis 2011 s’agissant de navires anciens acquis en 2002 et 2004 dans le cadre de marchés publics. Depuis 2008, ces deux bateaux étant immobilisés avec un coût d’entretien important pour la flottille administrative, cette situation imposait qu’ils soient rapidement cédés.
Une procédure d’appel d’offres a été lancée en juin 2011 dans la plus grande transparence avec une large diffusion localement et dans la zone pacifique pour tenter de tirer le meilleur prix de cette cession afin de garantir les intérêts patrimoniaux du Pays.
Faute de candidats à l’acquisition, la vente n’a pu aboutir malgré le recours à un courtier professionnel. En avril 2014, le Pays a toutefois publié un ultime appel public à la concurrence.
Au regard du montant des offres, l’appel public à concurrence a été déclaré infructueux et le Conseil des ministres a autorisé la vente des navires de gré à gré au mois de juillet 2014. Plusieurs sociétés se sont portées acquéreur. Après un examen de leurs propositions commerciales, le conseil des ministres a décidé de céder les navires au profit d’une société locale, la SARL TMP.
Cette dernière société présente toutes les garanties qui permettent au Pays de s’assurer que l’utilisation des deux chalands interviendra dans le strict respect des prescriptions posées par la réglementation locale et internationale notamment en matière de sécurité de transport maritime.
 
 
Révision de la liste rouge des espèces végétales terrestres endémiques
 
Le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) se sont associés, depuis 2007, pour la réalisation de la liste rouge des espèces menacées en France, avec pour but de dresser le bilan de l’état des espèces présentes en métropole et en outre-mer.
La liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil le plus fiable au niveau mondial pour évaluer le risque d’extinction des espèces. Fondée sur une solide base scientifique, elle met en lumière le déclin marqué et continu de la biodiversité dans le monde grâce à des critères précis, et constitue un inventaire de référence sur les espèces. Elle permet d’identifier les priorités d’action, de renforcer la sensibilisation et de suivre l’évolution de l’état de la biodiversité au cours du temps.
Ainsi, afin d’appuyer le programme de conservation des espèces végétales menacées de Polynésie française initié entre 2006 et 2008, la direction de l’Environnement a engagé en 2012 un travail de coordination pour aboutir à la révision de la liste des espèces végétales endémiques de la Polynésie française, selon les critères de l’UICN.
Trente réunions ont eu lieu afin de recueillir les connaissances des principaux experts de la flore endémique polynésienne (délégation à la recherche et consultants privés) durant les trois dernières années en appliquant la méthodologie nationale.
Un atelier final de validation est prévu à Tahiti au cours du premier trimestre 2015 et devrait bénéficier de l’appui d’experts de l’UICN France, reconnus pour leur connaissance de la flore polynésienne. A l’issue de cet atelier, les 550 taxons endémiques bénéficieront d’un statut actualisé.Sur cette base, les travaux actuellement menés, par exemple pour la préservation du Tiare Apetahi à Raiatea ou le Tu’eiao à Nuku Hiva, pourront être consolidés, ajustés, voire réorientés, en fonction des priorités retenues par la Polynésie française.
 
 

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