« Chaque pays est différent en matière de configuration télécom, de par la géographie. Il y a des points communs à tous les opérateurs télécom qui sont la desserte de la téléphonie fixe, de la téléphonie mobile, de l’internet fixe, de la 4G, du raccordement des pays du Pacifique sud au reste du monde par les câbles sous-marins… Nous avons des problématiques identiques de connectivité par le satellite… », détaille Jean-François Martin directeur de l’OPT.
L’événement permet donc d’échanger et parfois de trouver des solutions à des problèmes communs. Parmi les participants, certains estiment que la Pita est devenue une vraie famille au fil du temps. Car ici, chaque rencontre annuelle permet de nouer des partenariats forts, mais aussi de s’entraider en cas de coup dur comme au Vanuatu l’année dernière. « On a eu ce problème l’année dernière : le cyclone Pam est passé et a mis à terre tous les réseaux de communication. Fidji a vécu ça cette année. Vous nous demandiez pourquoi la Pita est importante pour nous : il y a eu un grand élan de solidarité au niveau d’aides, au niveau des supports experts, au niveau des gens qui sont venus pour aider, pour remonter tout le système. Et lors de la Pita, on expose les meilleures solutions pour ce type de problème qu’on peut avoir. Au Vanutatu on a des tremblements de terre, des cyclones, et des raz-de-marée », explique Laurence Mainguy de Telecom Vanuatu Limited.
La Pita a été créée en 1997. L’OPT est un des membres fondateurs. L’événement se déroule pour la 3e fois à Tahiti. Il fête ses 20 ans d’existence.
Jean-François Martin directeur de l’OPT.
Laurence Mainguy, de Telecom Vanuatu Limited