Nous faisons beaucoup de prévention. Le maire souhaite que sa police soit une police de dialogue, de proximité… de façon à ce que les gens se sentent en sécurité à leur approche, et non agressés. Notre métier, c’est de parler avec la population de créer des liens forts avec elle ».
Monique Barsinas a été la première femme de la brigade municipale. Elle était la seule jusqu’à l’arrivée de Layna. « Le seul conseil que j’ai donné à Layna, c’est d’être consciente de son travail, de faire des efforts parce-qu’on va réorganiser le travail, et faire des heures de nuit. Il faut aussi se maîtriser. On est amenées à appréhender des délinquants, et on n’a pas la même approche qu’un homme, qui a toujours plus de force qu’une femme », indique Monique.
« Dans un premier temps, j’étais à la recherche d’un emploi stable. J’ai passé le concours, on était nombreux. De nos jours, les jeunes, ils cherchent la stabilité de l’emploi », explique Mihitua Tefaatau, l’un des nouveaux agents. « Pour ma part, c’est une vocation. J’ai grandi en voyant mon père porter l’uniforme, il était gardien de la paix. Ca m’a poussé vers cette voie. C’est un honneur.
Tout change, on devient beaucoup plus carré, exigeant… ça te conditionne! Du coup, tu fais attention sur la route. Tu as le regard de la population sur toi. Mais on est fiers. On fait des patrouilles, des contrôles. A partir du 16 août, on sera en formation jusqu’en décembre. »
Une mesure qui rassure les forains de Aorai Tini Hau et leurs clients : « Vous savez qu’en ce moment, les jeunes n’ont pas de boulot, pas de revenus… alors c’est bien que la police soit plus présente. Depuis qu’ils ont fait ça, il n’y a plus les attroupements de jeunes. Il y a moins de bagarres cette année » se réjouit Albert Porlier, le président du club des forains. Pour nous, les principaux méfaits, ce sont ceux qui mettent la pagaille. C’est la première année qu’on a la police municipale qui reste avec nous tous les soirs. Les années auparavant, on était obligés de se débrouiller, et on avait souvent des bagarres. Mais on n’a pas le droit de toucher les jeunes! Je pense qu’on devrait revenir à la méthode de la baguette, pour leur apprendre ce que c’est que de vivre! »
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Interview d’Abel Temarii, 2ème adjoint à la mairie de Pirae, en charge de la sécurité
Interview des femmes de la police municipale de Pirae
Interview de Mihitua Tefaatau, nouvel agent de la police municipale de Pirae