Pour Victoire Laurent, responsable du bureau d’étude et de la climatologie à Météo France, on assiste en ce moment à Tahiti, à un « pic de chaleur ». Celui-ci est dû au fait que les températures minimales sont plus chaudes que la normale. « Nous sommes en ce moment dans une situation limitrophe entre une situation normale, ce que l’on a l’habitude de voir, et un phénomène El Niño », explique la spécialiste.
Concernant le risque cyclonique il reste le même qu’annoncé en octobre dernier. « On avait prévu un risque de 43%, donc un risque modéré de voir évoluer au moins un phénomène sur la Polynésie française. Ce risque est toujours maintenu. Pour la Société, jusqu’au mois de février et surtout pour les Australes, de février jusqu’à la fin de la saison chaude. »