Et pas d’excuse : « C’est tellement simple d’acheter un petit bout de corde et de le faire. Aux deux fêtes qui vont arriver, au Noël et au jour de l’an, quelques heures avant et après on les libère. Ça évitera que nous les associations, ont ai des dizaines et des dizaines de cas de gens qui recherchent des animaux après les fêtes. »
Les fêtes sont aussi une période durant laquelle les animaux sont volés, quelquefois pour être mangés… « Aujourd’hui il y a une vieille tradition, qui n’est pas polynésienne, une tradition amenée par les Asiatiques, qui est de consommer de la viande canine à Noël », estime Sylvia. Elle prévient : « Une nouvelle loi a été mise en vigueur : le statut juridique de l’animal a changé. Aujourd’hui, l’animal est considéré comme un être sensible, doué de sensibilité. Nous, les associations, le moindre témoignage qui sera fait concernant des gens qui vont massacrer des chiens pour les consommer, je vous prie de croire qu’on va les poursuivre, on n’en restera pas là. »
Sylvia a cofondé Fenua Animalia en 1996 avec 4 autres personnes. En 2006, elle a créé sa propre association, DobHelp, pour venir en aide particulièrement aux Dobermans, une race qui ne peut pas toujours être accueillie en refuge, avec d’autres animaux. Son refuge compte à ce jour 13 chiens.
Rédaction Web (Interview : Sophie Guébel / Juliano Tautu)
Sylvia Tauateruatu, présidente de DobHelp et co-fondatrice de Fenua Animalia