Perturbation du ramassage scolaire à Papara

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Publié le 17/10/2016 à 12:40 - Mise à jour le 17/10/2016 à 12:40

Pour éviter de surcharger les bus, le transporteur a réorganisé le système de ramassage scolaire pour la sécurité des enfants. Si effectivement la réorganisation a porté ces fruits, les bus ne sont plus surchargés, un autre problème est apparu.

Les enfants du quartier Tiamao doivent désormais attendre le bus venant de Papeete direction Teahupoo. C’est à dire qu’ils doivent traverser la route pour se rendre côté mer à l’endroit même ou cinq personnes, dont des enfants, avaient été fauchés par un véhicule il y a quelques années.

Ce coté de la route ne dispose pas d’abribus et il n’y a pas de marge de sécurité entre le bord de route et le fossé. Les enfants sont donc exposés au moindre écart d’un véhicule et qui plus est, le long d’une ligne droite où les automobilistes ont tendance à avoir le pied lourd sur la pédale.

Une situation qui met les parents d’élèves dans l’embarras. Conscients du danger encouru par les enfants, et en attendant une solution de la part du ministère de l’éducation, ils ont décidé de se débrouiller par leurs propres moyens.

« Quelques parents qui vont du coté du collège en profite pour ramasser des enfants pour les déposer » explique ce parent d’élève, « Certains enfants prennent le bus qui n’est pas réservé au transport scolaire, et quand il monte dedans, le bus est déjà plein, tandis que d’autres, malgré le danger, traversent la route pour prendre le bus qui leur est réservé. » Une situation qui ne satisfait personne.

Cette femme ramasse les enfants dès qu’elle le peut afin de les déposer au lycée de Papara. « Les enfants viennent me demander si je peux les emmener (…). Parfois j’ai neuf élèves dans ma voiture… »

Les enfants se retrouvent otages de cette situation. « Quand on prend le bus normal, pour ne pas traverser la route, on se fait gronder par le chauffeur qui nous dit qu’il y a un bus exprès pour nous. Parfois le bus ne s’arrête même pas pour nous prendre…. »

Ce que confirme une mère de famille « Hier j’ai accompagné mon fils au bord de la route, et le bus ne s’est pas arrêté et quand le bus s’arrête, à peine ils montent qu’ils se font déjà gronder ». Ne reste plus qu’à prévenir le collège que les enfants seront en retard ou, « qu’ils n’iront pas l’école…. »

Heureusement quelques bons samaritains se proposent de déposer les enfants au lycée. Vaihau qui est en sixième et qui n’a pu monter dans le bus, peut heureusement compter sur sa tati qui va venir pour la déposer au lycée. « Mais j’arriverais en retard » dit-elle, visiblement ennuyée.

Mis au courant de la situation par notre journaliste qui désirait l’interroger, le transporteur qui n’était pas au courant du problème a assuré notre rédaction que dès demain, mercredi, le problème sera résolu.
 

Rédaction Web avec Brandy Tevero

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