Pêche hauturière : le gouvernement veut construire une « véritable politique sectorielle »

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Publié le 26/10/2017 à 8:24 - Mise à jour le 26/10/2017 à 8:24

« La Polynésie française est en quête d’un dynamisme qui doit s’inscrire dans la durée et, pour ce faire, le Pays doit miser sur une valorisation optimale de ses ressources propres », estime le gouvernement.
 
« La zone économique exclusive (ZEE) concentre d’importantes ressources qui sont encore peu exploitées aujourd’hui. La filière hauturière, qui a émergé il y a 25 ans, n’exploite qu’une partie restreinte des ressources disponibles. Les enjeux pour le Pays sont donc d’optimiser l’exploitation durable de ces ressources sur l’ensemble de la ZEE et de profiter également des opportunités d’exploitation des eaux internationales adjacentes.
 
Plusieurs scenarii de développement sont envisageables, mais les conditions de succès et les impacts diffèrent selon les options. Ainsi, afin d’identifier les scenarii les plus pertinents, ceux qui auront le maximum d’impacts positifs tout en garantissant la gestion durable et équitable des ressources naturelles, l’élaboration d’un schéma directeur du développement de la pêche hauturière est nécessaire pour guider l’action des parties prenantes et atteindre les objectifs souhaités.
 
L’étude d’élaboration de ce schéma, qui vient de s’achever, a été commanditée par le Pays au travers de la Direction des ressources marines et minières (DRMM), avec le concours financier de l’Agence Française de Développement (AFD) et réalisée par le bureau d’études Fisheries & Maritime Affairs (F&S).
 
Le ministre du développement des ressources primaires a souhaité que le rapport réalisé par F&S soit restitué aux acteurs du secteur, afin d’échanger sur les priorités et les orientations fixées par le Pays en accord avec les professionnels de la filière.
 
Sur la base des quatre orientations stratégiques et des dix-sept objectifs spécifiques proposés dans cette étude, la filière pourra, désormais, se doter d’une véritable politique publique. Il appartiendra ensuite au gouvernement de valider les priorités du Pays en termes d’accompagnement de la filière et de mettre en œuvre les actions qui devront être planifiées et budgétisées. La mise en oeuvre de cette politique sectorielle se fera avec la coordination et la coopération de l’ensemble des acteurs, aussi bien du secteur public que du secteur privé. »
 
 

(compte-rendu)

 

Les autres sujets dans le compte-rendu du conseil des ministres : 

> Subventions pour les communes de Tumara’a, de Fatu Hiva, de Rangiroa et de Arutua
 
> Remise en état de la salle omnisports de Tautira : subvention au profit de l’IJSPF
 
> Attribution de subvention de fonctionnement aux associations de jeunesse, aux associations sportives et aux fédérations sportives

> Maintien du prix des hydrocarbures au 1er novembre
 
> Projet de loi du Pays portant diverses mesures fiscales visant à favoriser l’activité des entreprises

> Le Service de l’Informatique, outil de la transformation digitale de l’administration
 
> Subvention pour le remplacement de chauffe eaux solaires dans des lotissements de l’OPH

> Subvention à Tahiti Tourisme pour la promotion du secteur de la croisière
 
> Mise en place du comité de pilotage relatif à la prochaine délégation de service public de transport collectif sur l’île de Tahiti 

> Réforme des mesures d’aides à l’emploi de type « stage d’insertion professionnelle » : vers une cohérence renforcée

> Subventions à des établissements publics d’enseignement
 
> Subventions aux associations Hei Taina et du Caméléon 
 

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