Mais à Papenoo, les habitants ne sont pas tous enchantés. Le collectif Te Aru o Te’ura Vahine a mis en place une pétition pour dire « non » aux aménagements prévus. « Cette pétition est notre première étape pour entendre la voix des citoyens, qu’ils nous donnent leur avis. Pour la majeure partie de ceux que nous sommes allez voir c’est un mécontentement de ce qui ce passe », explique Adèle Domingo du collectif de citoyens. D’après elle, ce que regrette la population, c’est de ne pas avoir été avertie, consultée. Les habitants ne veulent pas qu’on touche à leur vallée.
Même constat du côté de la mairie. « On a vu ce projet par les médias, il n’y a pas eu de concertation des maires et des associations », déplore Vetea Avaemai, maire de Papenoo. Il regrette également le choix du lieu. « On n’est pas contre le projet. Tout maire veut des emplois. On n’est pas contre le projet s’ils veulent réaménager Fare Hape mais pas plus haut », explique-t-il.
Le collectif citoyen, lui, est catégorique : c’est « non » au projet Ecoparc. Ils espèrent atteindre 2000 signatures. Et si la pétition ne suffit pas, d’autres « étapes » sont prévues : « Nous avons une 2e étape : la manifestation pacifique. On rassemblera la population et on marchera, sans faire de dégât. Si ça ne fonctionne pas, la 3e étape, c’est le blocage de la vallée. Quitte à rester des mois dans la vallée, on est prêtes à rester. Ce ne sera pas la première fois », promet Adèle Domingo. Elle espère que le gouvernement les entendra.
Adèle Domingo du collectif Te Aru o Te’ura Vahine
Vetea Avaemai, maire de Papenoo