Pour les familles, cette fête est l’occasion de se retrouver. Avec le temps, les descendants des diacres et des pasteurs se sont installés dans d’autres communes et certains ont même adopté d’autres religions. Rose Deane, une ancienne, se réjouit de cette initiative :
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« C’est la première fois que je viens ici à Papeari. On m’a invité à venir pour regarder les ancêtres. »
Cette exposition, organisée à l’occasion des 200 ans de la quête de mai, a nécessité un travail titanesque. Les plus anciennes photos dates de 1893. Opeta Richmond, organisateur et président du Fare Amuira’a Natareta de Papeari, souligne :
« Cela a représenté beaucoup de travail. Mais on a travaillé avec une bonne équipe au sein de chaque famille pour préparer cette exposition. On veut célébrer le travail des ancêtres qui ont œuvré ici. »
La jeune génération a elle aussi pris plaisir à redécouvrir le travail des anciens. Hortense, une des descendantes, est venue avec sa mère et sa grand-mère retrouver les traces de son ancêtre. Elle explique :
« C’est important de pouvoir se rassembler de temps en temps et montrer que l’on vient bien d’une souche et que l’on vient bien de quelque part. »
Les festivités de la paroisse de Papeari se poursuivront jusqu’au 3 juin, date à laquelle seront officiellement célébré les 200 ans de la quête de mai.