Papara : les professeurs disent « stop » à la violence

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Publié le 20/04/2016 à 13:16 - Mise à jour le 20/04/2016 à 13:16

Trop, c’est trop. Une fois de plus, le collège de Papara fait parler de lui pour ses violences. Mardi dernier, c’est une professeure qui reçoit un coup au ventre alors qu’elle est enceinte. Un acte violent qui vient s’ajouter à la liste déjà longue que connait le collège de Papara. 
 
Ce jeudi matin, une délégation de professeurs accompagné de Thierry Delmas, représentant de la direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE), a rencontré le principal du collège pour dénoncer la situation. Ils ont demandé que des sanctions soient appliquées proportionnellement à la faute commise et regrettent le manque de politique commune. Et pourtant, selon eux, des réunions il y en a eu. Des rencontres avec le chef d’établissement aussi. Des élèves agressés aussi, et des plaintes déposées à la gendarmerie. « Quand un enseignant exclut un élève et qu’il revient dans la classe, c’est inacceptable. Il faut qu’à chaque fois qu’il y ait un incident, je ne dis pas de renvoyer l’élève, mais qu’il soit sanctionné, qu’il reste en études, qu’il fasse du travail supplémentaire », insiste Françoise Hauata du syndicat SNES.PF
 
Un message que semble avoir entendu Pascal Delesmont, chef d’établissement : « C’est vrai que quelques fois, la décision de sanction tarde, pour diverses raisons, parce que les parents ne peuvent pas se déplacer, parce que l’enfant est absent, parce que je n’ai pas immédiatement le rapport d’incident, et je sais que les enseignants veulent davantage de réactivité, j’ai entendu leur message et je suis tout à fait d’accord avec eux. Davantage de réactivité tout en respectant le droit ».
 
Après une heure de rencontre et de discussion, la majorité des professeurs ont préféré ne pas reprendre leur activité. Demain vendredi, les cours reprendront normalement.
 

Rédaction Web (Interview : Brandy Tevero)

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