Panne générale de courant à Tahiti : le point sur la situation

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Comment l’isolateur d’une barre 90 000 volts a-t-il pris feu à la Punaruu ? Quatre jours plus tard, l’incendie à l’origine du blackout reste un mystère. Quant à la pièce endommagée, elle a été remplacée samedi. Si tout se passe bien, le poste source devrait être remis sous tension dès mardi. En attendant, c’est son jumeau qui assure le relais.

Publié le 14/10/2019 à 15:09 - Mise à jour le 17/10/2019 à 9:27

Comment l’isolateur d’une barre 90 000 volts a-t-il pris feu à la Punaruu ? Quatre jours plus tard, l’incendie à l’origine du blackout reste un mystère. Quant à la pièce endommagée, elle a été remplacée samedi. Si tout se passe bien, le poste source devrait être remis sous tension dès mardi. En attendant, c’est son jumeau qui assure le relais.

Ceci est un sectionneur d’aiguillage :

Le sectionneur (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Son rôle est de répartir le courant sur l’une des deux barres qui alimentent toute l’île.

Le jeu de barres (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

C’est plus précisément son équipement d’isolation qui a brûlé jeudi 10 octobre, faisant sauter le disjoncteur du bâtiment, et par ricochet, tous les autres. Reste à savoir pourquoi il a pris feu. Une expertise doit y répondre.

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« On attend les résultats de l’expertise par rapport aux pièces défectueuses, et surtout, de lister l’ensemble des points des points pour un retour d’expérience et faire en sorte qu’on soit dans une cohérence sur des investissements futurs de manière à ne plus avoir, dans la mesure du possible, ce type d’incident, ou lorsque cela arrive, toujours pouvoir intervenir » explique Tea Frogier, ministre en charge de l’Énergie.

L’isolateur cassé suite à l’incendie. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Si la pièce a déjà été remplacée, les réglages prennent du temps, et le nettoyage aussi. Car la moindre particule peut être fatale. Frottant les moindres recoins, une équipe de 8 personnes se relaye ainsi depuis quatre jours. « Lorsqu’il a fallu intervenir sur l’incendie, on a utilisé du gaz carbonique qui est conducteur. (…) Pour l’instant, on a tout nettoyé, on a remis de nouvelles pièces, mais il faut qu’on s’assure qu’il n’y ait plus de traces de conducteurs ailleurs » précise la ministre.

Dès demain, la TEP et EDT décideront si oui ou non, l’appareil peut être remis sous tension, et selon quel procédé. Histoire de mieux anticiper la prochaine fois.

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