Ouverture des Journées polynésiennes du handicap

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Publié le 23/04/2017 à 10:19 - Mise à jour le 23/04/2017 à 10:19

Près de 9 000 personnes en situation d’handicap sont recensées en Polynésie. Trente associations et 18 centres d’accueil les accompagnent . Sur cet ensemble, on distingue huit associations et trois centres d’accueil établis dans les îles.
 
« Cette semaine, ce sera une occasion formidable pour votre fédération, Te Niu o te Huma, de faire connaître ses actions et ses projets, que ce soit dans les domaines de l’éducation, de l’accessibilité, de l’emploi et la formation, de l’accompagnement des usagers ou d’une meilleure information de la population polynésienne sur les différents types de handicaps existants dans notre pays », a souligné le président.
 
Le Pays consacre plus de 8,2 milliards Fcfp par an pour accompagner le secteur du handicap et ses ressortissants, avec notamment 3,4 milliards Fcfp sous la forme de prestations et d’allocations aux personnes handicapées, 2,6 milliards Fcfp en aides sociales provenant du FAS (Fonds d’Action Sociale) et 2,2 milliards Fcfp de financements d’organismes en charge de ces publics.
 
Edouard Fritch a assuré que les moyens publics consacrés au handicap n’étaient pas négligeables. « Le handicap est multiforme et chaque handicapé est un cas particulier. »  Il a donc fait part de sa volonté d’accentuer la politique globale en faveur du handicap afin que chacun puisse avoir une vie à l’égal des valides.

Assises du handicap de la Polynésie française

Les premières Assises du handicap de la Polynésie française aborderont les grands axes du schéma directeur du handicap. En effet, une réflexion aura lieu notamment autour de l’éducation spécialisée, de l’insertion professionnelle par des formations adaptées, de l’employabilité des personnes en situation de handicap, des milieux et transports adaptés, et également des textes et règles de droit.
 
Le Président a souligné qu’il partageait pleinement le souci exprimé par Henriette Kamia, la présidente de Fédération Te Niu O Te Huma, pour un travail collectif entre les représentants des ministères et des institutions, les représentants d’associations ou de fédérations, afin d’œuvrer pour la cause des handicapés. « Je souhaite que ces Assises marquent un nouveau départ pour une véritable politique coordonnée du handicap en Polynésie française ».
 

Communiqué de presse

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