« Ce dispositif unique et original en a non seulement inspiré d’autres dans l’Hexagone, mais il a aussi atteint l’objectif qui lui avait été fixé de pouvoir accueillir 6 000 bénéficiaires », a salué la ministre. C’est le ministère des Outre-mer qui finance à plus de 90% le budget total du SMA, masse salariale incluse.
Parmi les objectifs assignés, elle souhaite notamment « inscrire le SMA dans la dynamique de l’alternance, en jouant non seulement le rôle de +sas+ de préparation, mais aussi en favorisant l’intégration directement en deuxième année d’une formation qualifiante ou diplômante », et l’inscrire « dans une dynamique de formation qualifiante -c’est-à-dire avec certification et titre professionnels ».
La ministre veut aussi « lancer un plan Erasmus SMA », pour « développer la mobilité inter-outre-mer des volontaires », et souhaite également que le SMA ouvre « des formations spécifiques sur les métiers du numérique ».
Enfin elle a demandé de « renforcer l’accompagnement médical, psychologique et social des jeunes » accueillis, qui « bien souvent », arrivent avec « un passé parfois déjà très lourd ».
La ministre a rappelé que 127 postes de cadre seront ajoutés sur le quinquennat, « dont 20 cette année ».
Elle a aussi souligné la monté en puissance du dispositif, rappelant que le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé en décembre à Nouméa que 80 volontaires supplémentaires seront accueillis au SMA de Nouvelle-Calédonie. « Le Premier ministre a évoqué (…) l’option d’une installation à Bourail, à la limite entre les Provinces Nord et Sud. Celle-ci fait l’objet d’une expertise » qui servira de base à la décision, a-t-elle dit.
Enfin, à Mayotte, « le bataillon du SMA devient un régiment. C’est une décision symbolique qui témoigne de l’importance donnée au dispositif mahorais dans le bassin régional », a insisté la ministre.