Venu de Tubuai, Jonathan Tupea, enseignant, prend soin du moindre détaille pour sa jeune élève. « Pour nous, tout est symbolique. Déjà au niveau de la confection de la robe. La robe Pomare qui rappelle l’arrivée des Européens, et donc l’évolution de la culture. On a souhaité, même sur la robe, rappeler des spécificités de notre île. Par exemple le blanc et le noir qui sont des couleurs propres de l’île », explique-t-il.
Cet événement est l’occasion de montrer les spécificités de chaque île. « On met un point d’honneur à retracer notre identité culturelle, propre à chaque île », raconte le professeur. L’événement est l’occasion d’échanger, et pas seulement sur l’identité de chaque île de Polynésie française. Hawaï et Wallis-et-Futuna sont cette année également représentées.
Venu de Hawaii avec son professeur, le jeune Kamuela Kamaka, du nom de la marque de ukulele, racontera l’histoire de sa famille. L’occasion pour lui de s’exprimer devant un large public. Durant les intermèdes, il jouera également de l’instrument fétiche de sa famille.
Pour les organisateurs de l’événement, cette ouverture aux autres pays du Pacifique est avant tout motivée par la volonté de tisser des liens avec ces pays et collectivités territoriales certes, mais elle s’appuie également sur des éléments historiques, linguistiques et culturels, expliquent les organisateurs. Les langues polynésiennes en usage en Polynésie française ainsi que les langues océaniennes de Hawaï ou de Wallis-et-Futuna, sont issues d’une même langue-mère et appartiennent à la famille austronésienne.
Salle Manuiti, Paea
Entrée : 300 Fcfp – Tarif unique Contacts Samantha BONET-TIRAO |
Jonathan Tupea, enseignant de Tubuai
Kamuela Kamaka, élève hawaïen jouera de l’instrument de sa famille