La dernière journée de l’atelier de clôture du projet a été consacrée également à des bilans et des synthèses sur le programme de développement durable Integre mené, au cours des quatre dernières années, dans les quatre Pays et territoires d’Outre-mer que sont la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et Pitcairn.
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Les retours d’expérience, à la fois en ce qui concerne le développement économique local que la gestion des déchets et des polluants, ou encore l’agriculture biologique et la gestion des pêches lagonaires (rahui), ont fait l’objet d’échanges entre le monde associatif et les pouvoirs publics.
L’évaluation des institutions, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna, quant à la réalisation du programme Integre a également été présentée au cours de cette journée. La délégation du gouvernement de Polynésie française a évoqué, à cette occasion, trois pistes d’amélioration de tels dispositifs, qui portent à la fois sur leur gouvernance, sur le fait de mettre en adéquation les objectifs d’Integre avec les politiques locales, mais aussi d’arrêter clairement les axes choisis. Il s’agit ainsi de clairement définir le rôle de chacun (associations, communes, Pays) dans ce cadre.
Le programme Integre a aussi pour effet de susciter un foisonnement d’initiatives relatives à l’écologie et au développement durable, dans une démarche participative, dans les différents pays et territoires concernés.
Dans son discours de conclusion, le ministre en charge de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a souligné le fait que la notion de développement durable était très vaste. L’homme a sa place dans la nature, mais sans en être pour autant l’élément central, a indiqué le ministre. Il a aussi évoqué les connaissances ancestrales des Polynésiens sur ces thématiques, qui peuvent aujourd’hui encore inspirer et guider bien des projets.