La direction du centre pénitentiaire le confirme, les détenus mangent à leur faim. C’est une nécessité pour maintenir l’ordre dans les cellules. « Ici, il n’y a pas de menu diététique. C’est assez riche et c’est très bien servi », souligne Brice Adams, assistant-technicien en cuisine.
Jeudi soir, chaque détenu a donc pu déguster une cuisse de poulet rôti avec une grosse portion de frites et du poisson cru. Pour le dessert, pas de fruits, mais un morceau de gâteau au chocolat… « Étant donné qu’ils n’ont pas leurs familles près d’eux, on essaie d’améliorer chaque fin d’année le repas des détenus. Le 24 ils ont eu un super repas, le 25 aussi », raconte Brice Adams.
Au centre des peines aménagées, où les conditions de détentions sont moins rudes, les repas ont été servis dans une gamelle compartimentée. Trois personnes ont été affiliées à cette tâche. « C’est beaucoup plus tranquille ici. On est à l’hôtel ici », déclare un détenu en riant.
À 17 heures, les détenus ont pu s’attabler au réfectoire. De l’avis de certains, « c’est beaucoup mieux que de manger dans sa cellule », car de cette manière, ils se retrouvent un peu comme autour d’un repas en famille.
Brice Adams, assistant-technicien en cuisine