Comme TNTV l’a annoncé la semaine dernière, le plus ancien quotidien polynésien va disparaître.
Depuis de nombreuses années le journal Les Nouvelles de Tahiti est déficitaire. Longtemps le groupe Hersant qui le détenait, préférait conserver le titre afin d’éviter qu’un concurrent à La Dépêche de Tahiti (fondé en 1964) ne s’installe. Les ventes du quotidien ont commencé à décoller à partir du taui en 2004. Les changements de gouvernement incessants et les tractations politiques lui ont permis de se doter d’une nouvelle clientèle, également intéressée par l’actualité judiciaire qu’aucun média ne maîtrisait aussi bien que Les Nouvelles. Il était devenue le journal spécialiste des « scoops » dans les domaines judiciaire, politique et économique. Même si les recettes publicitaires étaient maigres, il avait acquis un lectorat fidèle qui appréciait notamment les billets quotidiens. Mais depuis, la crise économique s’est installée en Polynésie française et le désamour pour la presse écrite s’est confirmé. Les ventes de tous les journaux ont diminué, et leurs recettes publicitaires avec. Longtemps menacé de devenir un hebdomadaire ou uniquement sur Internet, le journal va finir par disparaître, comme en a décidé la toute nouvelle direction.
Les journalistes des Nouvelles préparent actuellement un numéro exceptionnel pour le vendredi 23 mai. Les nouveaux propriétaires du groupe de presse Média Polynésie ont assuré qu’aucun membre de la rédaction ne serait licencié. Les effectifs devraient être répartis entre les magazines et La Dépêche. Albert Moux, également propriétaire du titre, est actuellement absent du territoire. Mais il a fondé son propre journal avec Tahiti infos et risque de ne pas vouloir conserver un titre déficitaire.
Une page de l’histoire de la presse en Polynésie française se tourne. Les Nouvelles de Tahiti sont le premier quotidien polynésien à avoir vu le jour.
Les Nouvelles de Tahiti avaient été fondées en 1957.
Depuis de nombreuses années le journal Les Nouvelles de Tahiti est déficitaire. Longtemps le groupe Hersant qui le détenait, préférait conserver le titre afin d’éviter qu’un concurrent à La Dépêche de Tahiti (fondé en 1964) ne s’installe. Les ventes du quotidien ont commencé à décoller à partir du taui en 2004. Les changements de gouvernement incessants et les tractations politiques lui ont permis de se doter d’une nouvelle clientèle, également intéressée par l’actualité judiciaire qu’aucun média ne maîtrisait aussi bien que Les Nouvelles. Il était devenue le journal spécialiste des « scoops » dans les domaines judiciaire, politique et économique. Même si les recettes publicitaires étaient maigres, il avait acquis un lectorat fidèle qui appréciait notamment les billets quotidiens. Mais depuis, la crise économique s’est installée en Polynésie française et le désamour pour la presse écrite s’est confirmé. Les ventes de tous les journaux ont diminué, et leurs recettes publicitaires avec. Longtemps menacé de devenir un hebdomadaire ou uniquement sur Internet, le journal va finir par disparaître, comme en a décidé la toute nouvelle direction.
Les journalistes des Nouvelles préparent actuellement un numéro exceptionnel pour le vendredi 23 mai. Les nouveaux propriétaires du groupe de presse Média Polynésie ont assuré qu’aucun membre de la rédaction ne serait licencié. Les effectifs devraient être répartis entre les magazines et La Dépêche. Albert Moux, également propriétaire du titre, est actuellement absent du territoire. Mais il a fondé son propre journal avec Tahiti infos et risque de ne pas vouloir conserver un titre déficitaire.
Une page de l’histoire de la presse en Polynésie française se tourne. Les Nouvelles de Tahiti sont le premier quotidien polynésien à avoir vu le jour.
Les Nouvelles de Tahiti avaient été fondées en 1957.