gérant de la SCP Chin Foo, envoie un communiqué déclarant que c’est un « coup de force ». Selon lui messieurs Auroy, Marchesini et Bresson ont essayé de prendre le contrôle du Groupe Media Polynésie (La Dépêche, Les Nouvelles, FenuaOrama, Fenua Eco, TikiMag, NRJ…).
Dans son communiqué dont TNTV vous restitue l’intégralité, il déclare qu’ils « mettent en avant un acte de cession signé le 24 mars 2014 par M. Dick Bailey, M. Paul Chichong et M. Dominique Auroy, en présence de la SCP Chin Foo. La représentation de la SCP Chin Foo à cet acte est obscure puisque je n’y suis pas intervenu en ma qualité de gérant statutaire de la SCP Chin Foo, laquelle qualité a pourtant été confirmée par le Tribunal civil de première instance de Papeete le 24 mars 2014. En effet, le tribunal civil de première instance de Papeete « Déclare nuls et de nul effet les procès- verbaux de l’assemblée générale des actionnaires de la SCP Chin Foo en date des 28 mai 2013 et 18 juin 2013 », ayant pour effet immédiat de me restituer comme gérant de la SCP Chin Foo, et de faire rayer la mention nommant M. Pierre Marchesini à ma place, du registre du commerce et des sociétés. En ma qualité de gérant de la SCP Chin Foo, j’ai signifié à nos associés, M. Bailey et M. Chichong, par voie d’huissier, l’opposition formelle de la SCP Chin Foo à cette cession qui est intervenue en contravention totale avec les dispositions statutaires et celles du pacte d’associés de la SARL Media Polynésie, et qui par conséquent est nulle. M. Auroy et M. Marchesini se présentent maintenant auprès des employés du Groupe Media Polynésie comme les nouveaux acquéreurs, alors qu’ils savent pertinemment que leur cession est entachée d’illégalité. Pour rappel, sur le site Tahiti-Infos du 3 mars 2014, M. Pierre Marchesini annonçait déjà sa politique éditoriale: « Je m’engage à ne plus jamais accepter la publication, sur l’un des supports du groupe, d’informations transgressant le secret de l’instruction, qu’il s’agisse d’un placement en garde à vue ou d’une mise en examen. ». Et d’après un article paru dans Le Monde le 5 mars 2014: « Cette déclaration a suscité un vif émoi dans les rédactions des deux quotidiens (la presse n’est pas, il faut le rappeler, tenue au secret de l’instruction). Les journalistes tahitiens craignent de ne plus pouvoir tenir la chronique des nombreuses mésaventures judiciaires de M. Flosse… » Je prends actuellement toutes les mesures judiciaires nécessaires à la préservation des intérêts de la SCP Chin Foo en sa qualité d’associé de la SARL Media Polynésie.
Extrait de l’immatriculation au registre du commerce :