Est-ce qu’il vous reste des ajustements à faire pour la rentrée ?
« Oui, c’est la semaine marathon lorsqu’on est ministre de l’Éducation. Il me reste quelques jours pour combler les postes vides suite à des désistements d’enseignants qui ne prendront pas leur poste ou suite à des demandes de détachement de dernière minute. Il faut aussi gérer l’affectation des élèves qui n’ont pas obtenu leur orientation et leur premier vœu. »
Vous allez présenter le bilan de la charte de l’éducation prochainement. Qu’est-ce qui marche et qu’est-ce qui marche moins bien dans notre politique éducative ?
« La politique éducative qu’on veut mettre en place à la rentrée se base sur un constat : 38 % des élèves qui intègrent le collège n’ont pas les acquis fondamentaux, 1000 à 1200 élèves décrochent et quittent le système scolaire par an. La politique éducative de la Polynésie française a donc deux objectifs : lutter contre le décrochage scolaire et améliorer la réussite scolaire. Nous allons mettre en œuvre des zones de Rep + à Faa’a, Papara et sur l’archipel des Tuamotu afin de mieux traiter les difficultés scolaires et de mettre des moyens humains supplémentaires pour accompagner l’élève dans sa scolarité. »
Est-ce que l’enseignement tout en français n’est-il pas la source des difficultés des élèves polynésiens ?
« Non, je pense que c’est un faux débat. Aujourd’hui, nous enseignons la langue polynésienne au niveau du premier degré, c’est-à-dire 2h30 par semaine. Notre objectif est d’assurer une continuité de cet apprentissage dans le second degré. Apprendre le Reo est facultatif. Mon objectif est de présenter un dossier à Paris pour assurer cette continuité au mois d’octobre. »
« Oui, c’est la semaine marathon lorsqu’on est ministre de l’Éducation. Il me reste quelques jours pour combler les postes vides suite à des désistements d’enseignants qui ne prendront pas leur poste ou suite à des demandes de détachement de dernière minute. Il faut aussi gérer l’affectation des élèves qui n’ont pas obtenu leur orientation et leur premier vœu. »
Vous allez présenter le bilan de la charte de l’éducation prochainement. Qu’est-ce qui marche et qu’est-ce qui marche moins bien dans notre politique éducative ?
« La politique éducative qu’on veut mettre en place à la rentrée se base sur un constat : 38 % des élèves qui intègrent le collège n’ont pas les acquis fondamentaux, 1000 à 1200 élèves décrochent et quittent le système scolaire par an. La politique éducative de la Polynésie française a donc deux objectifs : lutter contre le décrochage scolaire et améliorer la réussite scolaire. Nous allons mettre en œuvre des zones de Rep + à Faa’a, Papara et sur l’archipel des Tuamotu afin de mieux traiter les difficultés scolaires et de mettre des moyens humains supplémentaires pour accompagner l’élève dans sa scolarité. »
Est-ce que l’enseignement tout en français n’est-il pas la source des difficultés des élèves polynésiens ?
« Non, je pense que c’est un faux débat. Aujourd’hui, nous enseignons la langue polynésienne au niveau du premier degré, c’est-à-dire 2h30 par semaine. Notre objectif est d’assurer une continuité de cet apprentissage dans le second degré. Apprendre le Reo est facultatif. Mon objectif est de présenter un dossier à Paris pour assurer cette continuité au mois d’octobre. »
L’enseignement des langues polynésiennes est important tout comme l’histoire du pays. Est-ce que les essais nucléaires feront partie des programmes de nos élèves cette année ?
« Ils feront partie du programme des CM2 en histoire géographie. »
« Ils feront partie du programme des CM2 en histoire géographie. »
En matière de ramassage scolaire, comment s’assurer que les élèves se rendent bien à l’école et qu’ils rentrent bien à la maison après l’école ?
« Nous avons renouvelé les conventions avec les différents transporteurs. Nous allons redoubler de vigilance sur la qualité du service. Nous avons énormément de plaintes au niveau du transport terrestre et cette année nous allons mettre en place un contrôle pour éviter les surcharges de bus et le respect des horaires. Nous avons remarqué que si nous sommes défaillants dans les transports, ça se concrétise par l’absentéisme et par le décrochage scolaire. »
« Nous avons renouvelé les conventions avec les différents transporteurs. Nous allons redoubler de vigilance sur la qualité du service. Nous avons énormément de plaintes au niveau du transport terrestre et cette année nous allons mettre en place un contrôle pour éviter les surcharges de bus et le respect des horaires. Nous avons remarqué que si nous sommes défaillants dans les transports, ça se concrétise par l’absentéisme et par le décrochage scolaire. »
Il y a beaucoup de violence dans nos établissements. Les enseignements ont parfois l’impression de porter plusieurs casquettes sans pour autant en avoir les compétences. Comment peut-on les aider ?
« La violence est l’affaire de tous. Nous avons renforcé les équipes de vie scolaire avec le recrutement de DEAP (éducateur animateur et prévention). Il faut être plus proche des élèves et essayer de comprendre. Des formations sur la gestion de conflits sont mises en place cette année. Nous avons aussi mis en place des partenariats avec certaines communes pour avoir des médiateurs au sein même des établissements. »
« La violence est l’affaire de tous. Nous avons renforcé les équipes de vie scolaire avec le recrutement de DEAP (éducateur animateur et prévention). Il faut être plus proche des élèves et essayer de comprendre. Des formations sur la gestion de conflits sont mises en place cette année. Nous avons aussi mis en place des partenariats avec certaines communes pour avoir des médiateurs au sein même des établissements. »
Rédaction web